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Conseils
Avant le confinement vous avez envisagé de réserver un séjour linguistique pour votre enfant ou votre ado, à l’étranger ? Votre objectif pour cet été était de perfectionner son anglais ? Impossible suite à la crise du Covid-19 ! Rassurez-vous : votre enfant peut aussi apprendre l’anglais sans jamais quitter la France. J’ai découvert, grâce à des amis qui les ont testés, deux types de programmes d’immersion : des formules qui permettent aux enfants de baigner dans la culture et la langue anglaises comme s’ils étaient partis très loin. Je vous avoue que je n’ai jamais été favorable jusqu’ici à ce type de voyage. Je le déconseillais même à mes clients jusqu’à une date récente. Pour moi, l’immersion était synonyme d’expatriation, car il fallait à tout prix se couper de ses liens avec sa langue et culture d’origine. Mission impossible en restant dans son propre pays. Eh bien, comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, j’ai fini par changer d’avis ! Aujourd’hui, même si je suis convaincue que partir à l’étranger reste la meilleure formule pour apprendre une langue étrangère, j’ai la dent moins dure pour les programmes qui permettent de rester près de chez soi. English for Success, Action séjours ou Anglais en France sont quelques-uns des programmes qui ont retenu mon attention. Je me propose donc de vous parler, dans un premier temps, des formules les plus originales que j’aie dénichées et de vous expliquer, dans un second temps, les raisons qui m’ont poussée à changer d’avis sur ces offres.

Les « summer camps » : un séjour linguistique dépaysant sans jamais quitter la France

Pas très loin de chez vous, en France, on trouve aussi bien des formules pour pratiquer une immersion linguistique dans une famille anglaise que les colonies de vacances américaines animées par des jeunes Américains. Envoyés en France pour apprendre aux petits Français leur culture, leurs coutumes et leur langue, les animateurs américains ne parlent qu’anglais. Ils organisent des activités sportives et culturelles représentatives de leur pays. Ils préparent de la cuisine traditionnelle américaine. Et lorsque les enfants français arrivent en colonie le premier jour, on leur remet un petit passeport américain. Chez Little Big Land, on propose même aux visiteurs de prendre un nouveau prénom, typique de leur nouveau pays. Chez American Village, chaque groupe est appelé à vivre dans une ville américaine. Le principe de ces séjours consiste à proposer une expérience totalement dépaysant. J’ai eu l’occasion de visiter trois de ces colonies en France, et j’avoue que je m’y suis sentie comme chez moi…aux États-Unis ! Un seul bémol cependant :  les enfants venus vivre cette expérience sont tous des petits Français. Ils vont donc naturellement s’exprimer entre eux dans leur propre langue. Pour garantir une immersion intégrale, il vaut mieux opter pour un vrai départ, un peu plus loin cette fois, muni d’un passeport, le vrai, celui-là !

Vivre l’immersion à l’anglaise : réserver un séjour linguistique dans une famille britannique résidant en France

Saviez-vous que le nombre de Britanniques vivant en France ne cesse de croître ? Selon l’INSEE, lors du dernier recensement de 2016, on comptait 25 000 représentants de Sa Majesté vivant sur le territoire français. Dans certaines régions françaises, comme la Dordogne, on trouve des villages où l’on entend parler exclusivement anglais. Il existe même des petites écoles où la majorité des élèves sont issus de familles britanniques. Il n’est donc pas étonnant que l’on trouve de nombreux organismes proposant des séjours linguistiques au sein de ces familles anglophones expatriées en France. Experience Anglais, Daily English, ou Bringing People Together sont trois de des programmes que j’ai eu l’occasion d’évaluer. Ces immersions en famille d’accueil, font vivre aux enfants une expérience unique comme s’ils étaient vraiment partis à l’étranger. Les familles d’accueil ne parlent que l’anglais et organisent le séjour pour que leurs jeunes invités se consacrent entièrement à l’apprentissage du vocabulaire, l’acquisition de nouvelles expressions et révisent les bases de la grammaire anglaise. Conçu de manière très informelle, le principe du séjour n’est pas tant de donner des cours d’anglais comme à l’école, que d’offrir des moments ludiques et inscrits dans la bonne humeur. Très souvent, les parents de la famille d’accueil sont des professeurs d’anglais langue étrangère qui travaillent en France, par conséquent formés à l’encadrement des élèves francophones. Je pense sincèrement que ce type de séjour linguistique peut même avoir un impact plus positif, qu’une immersion en Grande-Bretagne où les familles ont parfois la réputation d’être beaucoup moins accueillantes.

Une plus grande souplesse pour partir en séjour linguistique en France

Laisser partir seul-e votre ado ne vous rassure pas ? Rien ne l’empêche de partir avec son meilleur-e ami-e, son cousin-e, voire son frère ou sa sœur.  Même si je me suis d’abord opposée à cette idée, j’ai constaté que, pour beaucoup de familles, le simple fait de ne pas partir avec sa copine ou son frère, équivaut à pas partir du tout !Que vous optiez pour une colonie de vacances ou une immersion en famille, la grande majorité de ces séjours linguistiques en France ne vous obligent pas à venir en solo. Par ailleurs, de nombreuses autres formules vous sont également proposées. Certains organismes vous laissent le choix de la région où vous souhaitez que votre enfant séjourne. Si vous optez pour une immersion en famille d’accueil, vous pouvez choisir une famille avec des enfants de votre âge ou des familles sans enfants. Peu de contraintes entourent ces formules très flexibles. Pour les immersions en famille d’accueil, les questionnaires détaillés fournis par les organismes vous permettent d’indiquer vos préférences. Ces données seront très utiles pour aider à placer votre ado dans la famille qui correspond le plus à ses affinités et ses habitudes. Enfin, un certain nombre de programmes d’immersion proposent des séjours thématiques, comme les séjours équestres ou les séjours à dominante théâtrale. Ces formules ont l’avantage de concilier l’apprentissage de l’anglais avec son passe-temps ou son activité favorite. Les organismes English for Success et Bringing People Together vous permettent même de sélectionner par vous-même la famille d’accueil en consultant leurs photos sur leurs sites Internet.

Pourquoi j’ai changé d’avis sur les séjours linguistiques pour apprendre l’anglais en France

J’avais des idées très arrêtées sur les séjours linguistiques dans son propre pays. Un concept que je trouvais même absurde au début. Comment parler d’immersion en restant en France ? Est-t-il vraiment possible de ne pas parler français sans quitter son propre pays ? Finalement, j’ai changé mon fusil d’épaule. J’ai recueilli des témoignages tellement positifs qu’intriguée, j’ai décidé de mener ma propre enquête. Au bout de plusieurs interviews avec des Français, j’ai  fini par comprendre l’intérêt pour certaines personnes de rester dans leur propre pays pour effectuer un séjour linguistique en anglais. Les résultats de mon enquête montrent tous les avantages qu’on peut tirer de ce type de séjours. Je vous en livre ci-dessous mes principales conclusions : Pour le jeune enfant qui en est à son premier séjour linguistique, ce type d’expérience lui permet d’avoir un avant-goût et lui évite de plonger dans un contexte anxiogène. Très souvent, il reproduit l’expérience l’année suivante, mais, cette fois-ci, à l’étranger. Ce premier séjour en France permet à l’enfant de renforcer sa confiance en soi tout en se préparant à l’idée d’une immersion en famille d’accueil à l’étranger à l’avenir.. Deuxième grand atout de ce type de séjour linguistique en France : son prix. Il est souvent 50 % moins cher qu’un séjour à l’étranger. Sil’on reste dans un périmètre assez proche de son domicile, le coût du déplacement est forcément limité. Enfin, quelques organismes proposent des séjours courts, comme des week-ends de trois jours. Cette formule permet à des enfants, trop jeunes ou trop angoissés, de partir une semaine entière. Et à en croire les familles britanniques qui organisent ces séjours, beaucoup d’hommes d’affaires sont aussi partants pour ces week-ends de trois jours. Eh oui, il n’y a pas que les enfants qui ont besoin de cours d’anglais !

Des séjours linguistiques pour tous les âges

Au cours de mes investigations, j’ai aussi découvert que plusieurs programmes proposent des formules étudiants, adultes et même seniors. Si on peut imaginer partir avec des collègues dans un but professionnel, on peut aussi envisager un séjour linguistique entres amis qui partagent les mêmes objectifs personnels. Une immersion peut également être motivé par le besoin de se remettre à niveau dans l’optique d’un examen en langue anglaise. Ou bien préparer un voyage professionnel organisé à l’étranger. Les hôtes sont en majorité des professeurs d’anglais. Si tel n’est pas le cas, ces familles d’accueil sont parfaitement formées à l’assistance des jeunes dans leur révision de l’anglais ou au coaching auprès des publics adultes. Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur toutes ces formules de séjours linguistiques en France, n’hésitez pas à me contacter sur la page contact de mon site Mytrip-abroad.com. Je serais heureuse de vous donner le meilleur conseil pour trouver le séjour linguistique le plus adapté à votre projet.
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Conseils
Luce, 18 ans, vient de rentrer d’une année de césure passée à l’étranger. Si cette expérience a été interrompue par la crise du Covid-19, l’étudiante a malgré tout vécu une très belle aventure. Interview…

Pourquoi as-tu décidé de partir à l’étranger ? Quel était ton objectif ?

Depuis quelques années, je projetais de partir à l’étranger, après mon bac, dans des pays où on parle anglais. Mon projet d’études universitaires était d’aller faire des études en Angleterre pendant trois ou quatre ans, avant d’entamer un Master en France. Je voulais perfectionner mon anglais , mais surtout être plus à l’aise avec cette langue. Je me suis donc renseignée sur les différents programmes à l’étranger. Je ne voulais pas m’inscrire dans une école, mais préférais plutôt m’engager dans des actions. Comme j’ai la chance d’avoir déjà voyagé, je cherchais de programmes assez insolites…

Ceux que j’ai trouvés me permettaient de faire du volontariat. J’ai choisi des programmes où on est investi dans la préservation de l’environnement et le social… Ils m’ont permis de vivre des challenges personnels, de me confronter à des domaines que je ne connaissais pas du tout et d’évoluer beaucoup sur le plan personnel.

Tu es partie dans quels pays ? Pour faire quoi exactement ?

Je suis partie un mois en Afrique du Sud pour vivre dans un parc naturel, une réserve animalière naturelle, The Balule Reserve à Kruger Park et pour participer à un programme de recherche sur les animaux sauvages. J’ai pu voir des choses extraordinaires. J’ai beaucoup appris sur les animaux et sur la recherche. Je me suis aussi fait de très bons amis. Ensuite je suis partie deux mois en Inde pour faire du bénévolat à Goa dans le cadre du programme The Green Lion.  Nous nous occupions d’enfants très jeunes, qui venaient des familles en grande difficulté. On devait leur apprendre des gestes basiques d’hygiènes et les aider à apprendre l’anglais. Je me suis beaucoup attachée à ces enfants. J’espère retourner les revoir bientôt. Après huit semaines en Inde, j’ai poursuivi mes voyages et suis partie au Nord du Canada dans un endroit étonnant, situé à la frontière de l’Alaska. Je vivais dans un ranch, appellé The Artic Chalet.  Nous devions nous occuper des chiens musher, les soigner, les nourrir, les faire courir… Mais ce n’était pas tout. On devait aussi travailler dans l’auberge où les touristes venaient découvrir les courses de chiens et visiter la région. On faisait le ménage dans les chambres, on recevait les clients… La charge de travail était très importante. Ça se passait pendant les nuits polaires, il y avait donc peu de lumière pendant la journée et les conditions météo étaient extrêmes. Malgré ces conditions, j’ai adoré le programme. Au mois de mars, direction soleil ! J’ai quitté le Canada pour vivre un mois en Californie. Je suivais des cours d’anglais à San Diego, dans l’école du Stafford House, pour des étudiants internationaux. J’avais des cours sur l’anglais des affaires et sur la gestion des crises. C’était très intéressant et mon professeur était super. Enfin, mon voyage devait se terminer en Nouvelle Zélande. J’avais prévu de passer deux à quatre mois avec mon copain pour travailler et voyager. Malheureusement la crise sanitaire du COVID 19 nous a empêché de terminer notre voyage. Dès notre arrivée en Nouvelle Zélande, nous avons était mis en quarantaine puis rapatriés en France quelques semaines plus tard. On a pu se promener un peu dans la ville d’Auckland et on a très envie d’y retourner. Peut-être pourrons-nous poursuivre notre projet l’été prochain…

Peux-tu nous donner quelques exemples de cette « évolution personnelle » dont tu parles ?

Cette expérience m’a apportée énormément. Je suis devenue beaucoup plus responsable et plus indépendante. Il fallait prendre sans cesse des initiatives sans hésiter, aller de l’avant sans se poser des questions. Par exemple, en Afrique du Sud, j’ai été confrontée à des challenges que jamais je n’aurai imaginé rencontrer. Il fallait apprendre sur le comportement des animaux, et très vite, car cela pouvait devenir dangereux.  Un jour, des babouins sauvages ont envahi notre cuisine car quelqu’un a oublié de fermer la fenêtre. Je me suis réveillée la première et j’ai découvert six babouins et d’autres singes en train de saccager la cuisine. Ils avaient cassé le micro-ondes. Tout était sens dessus dessous. Nos fruits et légumes étaient écrasés au sol. Sur le coup, j’ai un peu paniqué. Mais après coup, c’était plutôt marrant. Dès que d’autres personnes sont entrées dans la cuisine, les singes sont partis et on a bien rigolé.

Une autre fois, on dînait en dehors lorsqu’un éléphant sauvage s’est approché. Il fallait rester sans bouger. Mais un membre du groupe a pris une photo et le flash s’est activé. L’éléphant a eu peur et s’est énervé. C’était très impressionnant. La personne qui encadrait notre groupe a commencé à parler à l’éléphant pour le calmer et il a réussi à faire partir l’éléphant. C’était étonnant de voir comment on peut communiquer avec les animaux comme ça. 

Sur la réserve nous étions encadrés par des gardes forestiers mais il fallait être sur le qui-vive, être très adultes, ne pas penser qu’on était là pour s’amuser. Parfois on était confronté à des situations qui pouvaient empirer, il fallait être prêt à prendre des initiatives tout seul. Il ne fallait pas attendre qu’on nous dise quoi faire. On réfléchit vite et on agit. Avant, je n’avais pas cette habitude…

Pendant les deux mois en Inde, j’ai dû aussi prendre beaucoup d’initiatives. Nous travaillions avec des femmes et leurs enfants d’un ou deux ans qui n’étaient pas encore propres et qui ne portaient pas de couches. Nous étions là pour leur apprendre l’anglais et les éduquer à l’hygiène. La barrière de la langue et le fait qu’on ne connaissait pas ces enfants a rendu la tâche difficile au début. Mais j’ai vite appris comment utiliser le langage du corps et reconnaitre les besoins des enfants sans parler leur langue. Aujourd’hui je vais beaucoup plus facilement vers des gens. Je me pose moins de questions… J’ai pris de l’assurance et suis beaucoup moins timide.

Enfin, les programmes étaient tellement intenses qu’on n’avait pas trop le temps de se préoccuper des choses qui font généralement partie de notre quotidien. Le téléphone portable par exemple : on s’en servait très peu. On l’oubliait pendant la journée… On s’en servait pour envoyer des nouvelles à la famille et aux amis, pour prendre des photos…mais c’est tout !  

Suite à toutes ces expériences, perçois-tu les choses de la même façon ?

Pas du tout. J’ai l’impression d’avoir grandi tout d’un coup au cours de cette année. Mais surtout, j’ai réalisé que mes besoins en termes de confort, étaient finalement minimes. En Afrique du Sud, j’ai partagé une chambre avec des gens que je ne connaissais pas au début.  On devait se lever à 4 heures du matin tous les jours pour partir en expédition dès 6 heures. Les conditions du logement étaient très différentes de ce que je connaissais. On n’avait pas toujours de l’eau chaude voire pas d’eau tout court. Il y avait des orages qui nous ont laissés sans électricité et avec des coupures d’eau pendant un certain temps. Parfois en plein milieu de la douche, l’eau s’arrêtait et ça ne repartait pas. Au début, je pensais que cela allait être dur mais finalement pas du tout. On s’adapte très facilement. Si on m’avait raconté avant de partir en voyage que je risquais de vivre cela, je pense que j’aurai eu peur. Mais on passe outre. Ces conforts dont on pense ne pas pouvoir se passer…et bien finalement c’est tout à fait possible. Et quand on est face à tous ces défis, on vit des émotions très fortes. De coup, on crée des liens forts avec les autres… des amitiés pour toujours.

Justement, sur le plan relationnel, comment cela s’est-il passé ? Cela a été facile de se faire des amis ?

Et bien, j’ai noué des amitiés avec des gens avec lesquels je n’aurai jamais imaginé me lier en dehors du contexte. Je suis devenue très amie avec quelqu’un qui a deux fois mon âge et d’autres qui avaient peu en commun avec moi, mais tous m’ont énormément appris. On se rend compte qu’on a moins de barrières relationnelles quand on vit ce genre d’expérience. Avant de partir, dans mon quotidien, je m’intéressais aux gens avec qui j’avais des choses en commun. Mais pendant ces voyages, je me suis intéressée aux différences. Quand j’étais en Inde, on vivait avec des gens qui avaient tous une religion différente. Ils m’ont appris énormément sur les différentes croyances, les pratiques, les traditions. J’ai d’ailleurs décidé de devenir végétarienne suite à ces rencontres. 

Tu es très positive. Cependant, y a-t-il eu des moments problématiques lors de ces expériences ou des choix que tu aurais faites différemment ?

Il y a toujours des choses qui ne correspondent pas exactement aux attentes qu’on a. Mais pour moi, il n’y avait aucun problème et rien de négatif par rapport aux programmes que j’ai faits. Mes voyages faisaient partie d’un package que j’ai conçu avec l’organisme WEP.  Ils travaillent avec les organisateurs des programmes sur place. Ils proposent différents lieux, puis ils organisent les voyages et le logement. Parfois il y a des changements dans le programme. Il se peut qu’on arrive sur place et des plannings ont été modifiés par rapport à ce qui avait été prévu initialement. Mais cela ne m’a pas posé de problème. J’ai tellement aimé tout ce que j’ai fait ! Et de tout façon, j’étais limitée dans le temps. Je n’avais que quatre semaines à chaque endroit. Pas de temps à perdre pour se plaindre ou pour être déçue. Je m’adaptais à toute situation et j’en ai profité pleinement. Je n’aurai rien changé !

Aujourd’hui tu es rentrée depuis quelques semaines. Comment vois-tu l’avenir suite à ces expériences ?

Voyager a attisée ma curiosité et j’ai maintenant envie d’aller visiter d’autres pays et de continuer, dans la mesure du possible, à découvrir et à apprendre de cultures différentes de la mienne. Cette année de voyage m’a aidée à être plus sûre de mon choix, notamment d’aller étudier en Angleterre. Avant j’hésitais; j’étais stressée à l’idée d’aller vivre et étudier à l’étranger. Maintenant je ne doute plus et j’ai hâte d’emménager à Londres. Je vois cet emménagement comme une continuité, une suite logique à tout ce que j’ai vécu cette année. En effet, après ce voyage je pense que retourner à ma vie « normale » aurait pu être ennuyeux ou décevant alors que l’idée de partir à Londres est désormais mon moteur principal.

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Conseils
Les séjours linguistiques coûtent cher. Mais il existe plusieurs solutions pour partir à moindre frais, notamment en prenant part à des programmes « chantiers internationaux de bénévoles ». J’ai eu l’occasion d’enquêter sur ces programmes peu médiatisés, donc méconnus du grand public, afin de comprendre leur fonctionnement et de vous faire découvrir cette attrayante alternative aux séjours linguistiques.  Souvent appelés, en raccourci, « chantiers de travail », ces chantiers sont des programmes pendant lesquels les candidats s’engagent  sur une période longue, mais aussi plus courte, pour travailler collectivement et bénévolement sur un projet d’intérêt général, dans un esprit de solidarité et de partage interculturel. Rénover ou restaurer une école, protéger des espèces animales menacées, animer un orphelinat, désherber des champs de réserves naturels, construire des espaces pour un centre social, … les projets sont aussi divers et variés que les régions du monde où ils se situent. S’il est tout à fait possible de mener un chantier bénévole en France, je me suis focalisée, pour les besoins de mon enquête, sur les chantiers réalisés à l’étranger, appelés les « chantiers internationaux ». Qu’ils soient localisés en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique du Nord ou en Amérique du Sud, ces programmes sont proposés sur plus d’une cinquantaine de destinations. Selon la période de l’année, l’éventail des projets est plus ou moins large. La langue parlée est généralement l’anglais – un atout majeur pour bien progresser en expression orale et assimiler des locutions propres au chantier sur lequel on travaille.

Le programme « chantier » ne rime pas forcément avec travaux ou expertise

séjour linguitstique international

Dans un programme de chantier international le mot « chantier » n’est pas forcément associé à la notion de  « bâtiment », ni même synonyme de travaux physiques. Même si la majorité de programmes est destinée à restaurer le patrimoine, il existe aussi des projets consacrés à l’aide apportée à une communauté en difficulté ou à la préservation de la biodiversité. Si l’on décide de s’engager dans un projet plus axé sur la restauration patrimoniale, il n’est pas nécessaire d’avoir une expérience préalable. Les chantiers sont encadrés par des animateurs qui apprennent aux participants les techniques qu’ils utilisent et les méthodes qu’il convient d’appliquer. « Pas la peine d’être maçon pour s’engager dans un chantier de reconstruction » précise Céline Portero, chargée de communication au réseau Cotravaux. « L’un des buts de ces programmes est d’apprendre de nouvelles techniques et de s’initier à des manières différentes de travailler. Il ne faut donc ni de prérequis ni d’expertise préalable lorsqu’on choisit son chantier. » Si vous aimez travailler avec les enfants et que vous avez une expérience précédente, il est possible d’identifier des programmes visant à aider des jeunes en difficulté ou permettant de travailler dans un orphelinat. Tous les amateurs du sport pourront coacher une équipe de handi-sport ou animer un groupe de jeunes footballeurs issus de milieux défavorisés.  D’autres projets peuvent être menés en lien avec les personnes âgées : c’est ce qu’on appelle un « projet intergénérationnel ». Sarah, étudiante en droit à Paris s’est engagée dans un chantier dont la mission consistait à créer des potagers avec l’aide des résidents d’une maison de retraite en Espagne. Jean, qui prépare à passer son CAPES pour devenir enseignant, a travaillé dans un ranch où l’on entraîne des chevaux qui accompagneront des personnes à mobilité réduite. Le mot « travailler » peut donc s’appliquer à n’importe quelle mission, mais le mot « chantier » a une valeur assez symbolique. Il faut être prêt à donner de sa personne, dégager  une véritable énergie  et être capable de transmettre ses propres connaissances. Mais, ce qui est le plus important, selon Celine Portero, c’est l’envie d’une expérience collective : « Nous sommes souvent contactés par des gens qui veulent donner du sens à leurs congés. Ils nous appellent en disant qu’ils veulent faire partie d’un projet solidaire. » Selon Mme Portero, les participants aux chantiers internationaux ne sont pas seulement animés par une envie d’échanges interculturels mais aussi par une grande soif de découverte.  « On part dans des pays qu’on ne connaît pas, dont on ne parle pas forcément la langue ». Ils sont donc confrontés, en permanence, à de nouveaux défis.

Chantier de travail international : la vie au quotidien 

adolescents chantiers internationaux

Lorsqu’on s’engage sur un chantier de travail, il faut savoir qu’on fait partie d’une communauté qui travaille et vit ensemble. Selon le projet, le groupe peut être constitué d’une poignée de personnes – entre 5 et 10 personnes –  comme il peut être composé d’une trentaine de bénévoles. La majeure partie de la journée est consacrée au projet collectif concerné, limité à un certain nombre d’heures comme il est précisé dans le descriptif de projet. Le temps libre, les pauses, et les repas sont aussi décrits dans les programmes dont il est question. En ce qui concerne le logement, la formule et le niveau de confort varient sensiblement en fonction du programme choisi. Sur certains chantiers, on est logé sur place comme sur un campement, alors que d’autres chantiers positionnent les logements à quelques encablures du lieu de travail. Parfois on doit prendre les transports en commun pour s’y rendre ou un minibus appartenant à l’organisme. D’autres formules également proposées permettent aux participants de prendre le vélo ou de faire le trajet à pied. Quant au type de logement à proprement parlé, l’offre est également très diverse : des résidences, des maisons, voire des cabanes…Il faut être prêt à sortir de sa zone de confort lorsqu’on s’engage sur un chantier bénévole ! À titre d’exemple, certains chantiers exigent que les volontaires apportent leur sac de couchage, ce qui ne signifie pas forcément qu’on dormira dans une tente, même si c’est vraisemblable. Selon Fabrice Duffaud de l’association Rempart, spécialisée dans la restauration de bâtiments, quelques destinations sont réputées pour avoir un niveau de confort élevé : il cite l’exemple de l’Italie. D’autres destinations peuvent offrir des conditions de vie extrêmement simples. Quant aux repas, il faut également être disposé à accepter une grande variété de situations. En général, le principe d’un chantier international est fondé sur le « vivre ensemble », y compris la répartition des tâches lors de la préparation des repas. Le temps consacré à la cuisine est donc un temps de partage et d’échanges culturels. Il n’est pas rare que les habitants du lieu apportent leur contribution en proposant des légumes de leur jardin ou en cuisinant pour le groupe. Certains programmes engagent même des personnes spécialement assignées à la cuisine, mais la grande majorité de chantiers est organisée de façon à ce que le groupe assure collectivement ces tâches du quotidien. Quant aux possibilités de visiter la région et de quitter le chantier, les week-ends sont généralement consacrés à la visite et à la découverte de la région – ce qui permet aussi de s’évader un peu du chantier ! Ces activités sont organisées avec le groupe et, parfois même, en compagnie des habitants du lieu. 

Peut-on progresser dans une langue étrangère en participant à un chantier de travail international ?

chantiers internationauxSur les chantiers internationaux accueillant des bénévoles venant des quatre coins du monde, l’anglais s’impose, dans l’écrasante majorité des cas, comme la langue véhiculaire. Sur certains chantiers, en revanche, la langue utilisée par tous les participants au projet sera celle du pays où se situe le chantier. Selon Fabrice Duffaud, les destinations comme l’Italie ou l’Espagne ont un grand nombre de bénévoles issus du pays même, et il est donc logique de privilégier la langue locale. C’est également le cas pour la Chine. Mais pour ce qui est des autres pays, on aura plus tendance à parler l’anglais, une manière pour les participants d’améliorer sensiblement leur pratique orale de cette langue. Céline Portero, chargée de la communication chez Cotravaux, préfère mettre en garde les participants qui souhaitent s’engager dans ce type de projet, mais qui ont pour seul but celui de faire des progrès notables dans la langue étrangère : «Nous insistons bien sur le fait que les chantiers internationaux ne sont pas des stages d’apprentissage linguistiques. Améliorer son anglais pourrait très bien se concevoir comme un objectif secondaire sur ce type de programme, mais ceci ne doit pas être la raison principale pour décider de s’engager dans un chantier international ». Cependant, force est de constater que les avis sur la question varient beaucoup selon les différents responsables de programmes chantiers. Chez Rempart les bénévoles participant à leurs programmes de restauration peuvent choisir leur chantier en fonction de la langue parlée sur le site,  avec l’objectif prioritaire de bien progresser dans cette langue. « Sur nos chantiers en Grande Bretagne, la majorité des participants à chaque projet sont originaires de l’Angleterre. Nous faisons volontairement en sorte d’introduire un petit nombre de participants français sur chaque projet afin qu’ils puissent tirer un maximum de l’échange interculturelle. » Un principe que l’association s’applique à toutes ses destinations, celle-ci met un soin particulier à constituer des groupes, quitte à faire partir moins de participants – la qualité plutôt que la quantité…

Comment choisir parmi les programmes de chantiers internationaux ?

En France, plusieurs organismes proposent des chantiers de travail, mais seule une infime partie d’entre eux – dix environ – ont des chantiers internationaux dans leurs offres. La majeure partie de ces programmes est ouverte aux jeunes à partir de 18 ans. Seule quelques associations proposent des programmes aux mineurs à partir de 15 ans. L’ensemble des organismes ont mis en place des sites Internet très conviviaux, vous permettant de trouver les descriptifs détaillés des programmes. Grâce aux moteurs de recherche sur le site, on peut chercher des programmes par pays, date, et parfois type de chantier. Les descriptifs indiquent en général le type de logement, le coût du programme, parfois même, la simulation du trajet depuis la France, ainsi que le nombre d’heures obligatoires à consacrer au chantier. Pour une première approche, vous pouvez consulter sur le site de Cotravaux, un réseau d’associations qui promeut des engagements volontaires et des actions de solidarité et d’échanges interculturelles. Depuis leur site on peut accéder à l’ensemble des organismes qui proposent des chantiers internationaux de bénévoles. Ensuite, on peut rechercher son programme. Préparez-vous à consacrer beaucoup de temps à votre recherche, car l’offre est vaste et les programmes nombreux, surtout si vous ciblez un séjour estival. Selon Celine Portero, chargée de communication chez Cotravaux, les programmes sont généralement mise en ligne en février ou mars pour l’été suivant. Prenez de l’avance, surtout si vous êtes mineur et souhaitez partir dans le cadre d’un programme junior. L’offre s’adressant aux moins de 18 ans est plutôt restreinte et les places sont limitées. Certains organismes se consacrent entièrement aux projets de restauration. C’est le cas de Rempart, organisateur de chantiers spécialisés dans la restauration des sites de patrimoine. Pour promouvoir les chantiers internationaux, Rempart a noué des partenariats à l’échelle mondiale avec des organismes de restauration. Leurs projets permettent des échanges interculturelles très diverses et une véritable immersion en langue étrangère. Que ça soit l’anglais, l’espagnol ou l’italien, Rempart propose des programmes où on peut progresser en langue étrangère de manière importante. Compte tenu de la faible représentativité des participants francophones sur les chantiers de Rempart, ils se doivent s’échanger dans la langue locale en permanence. 

Les « plus » des chantiers internationaux

Les chantiers internationaux de bénévoles sont un véritable plate-forme d’échanges interculturelles à travers laquelle il est possible de progresser dans une langue étrangère tout en plongeant dans la diversité de pratiques éducatives et sociales. Le coût de ces programmes est minime. Chaque association a des frais d’inscription. À ceux-ci, il faut ajouter le coût du trajet et les frais de participation qui avoisinent les 200 euros pour les participants majeurs et une fourchette comprise entre 300 et 400 euros pour les mineurs. De ce fait, ces programmes juniors engendrent plus de frais car un encadrement plus important s’impose : un détail non négligeable pour les parents ! Certains programmes demandent des frais de participation plus importants, car ils n’ont bénéficié d’aucune subvention locale. Mais parfois on peut trouver des projets ayant bénéficié de subventions tardives, permettant ainsi de rembourser les bénévoles d’une partie de leur participation.  Les chantiers internationaux constituent donc une alternative unique à un séjour linguistique classique. La plupart des programmes sont organisés pendant l’été, même si certaines associations proposent des projets tout au long de l’année. Ce qu’il faut savoir, c’est que certaines destinations ou certains programmes sont très prisés et disposent d’un nombre de places limitées. Fabrice Duffaud, chargé de l’international au sein de Remparts recommande aux candidats de consulter le site dès le mois de mars s’ils souhaitent partir en été.  Pour ceux souhaitant partir dès le mois de juin, je vous conseille de vous y prendre dès février, dès le moment où les programmes sont publiés sur les sites des organismes. Consultez régulièrement les sites et n’hésitez pas à contacter les organismes en cas de questions.  Des bénévoles répondront à vos interrogations par téléphone et seront heureux de vous aider dans vos recherches. Enfin, pour avoir mené ma propre enquête, j’ai une bonne connaissance des spécificités de chacun des organismes. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez des conseils plus personnalisés sur ces programmes. Surtout, n’oubliez pas que ce type d’expérience peut changer le cours de votre vie. Que vous partez pour perfectionner une langue étrangère ou simplement pour vivre une expérience interculturelle, les programmes « chantiers » peuvent provoquer des rencontres uniques et des apprentissages parfois rare, inattendus et extrêmement enrichissantes. Osez faire le pas !    
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Conseils


Ça y est, le confinement est terminé, mais vous reportez toujours l’organisation du séjour linguistique de votre ado ? Cela vous semble laborieux ou compliqué ? La dernière fois que vous avez consulté les différents programmes sur Internet, vous avez passé plus d’une heure à sélectionner les multiples offres sans pour autant trouver votre bonheur. Eh bien, sachez que c’est tout à fait normal ! Le marché des séjours linguistiques explose depuis quelques années. Les offres sont multiples et les sites Internet des prestataires ont de nombreuses similitudes. Ils affichent tous de belles photos et des offres très alléchantes. Mais lorsqu’on clique sur les prix, ils sont loin d’être accessibles, et ils sont parfois franchement au-dessus de votre budget ! Sachez qu’il faut être méthodique pour chercher le séjour linguistique de son enfant. Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte et certaines questions à se poser…et du moins à les poser à votre progéniture. Je vais commencer par vous guider dans les premières démarches à mettre en place et vous aider à vous poser les bonnes questions. Alors, pour ne pas oublier mes précieux conseils, prenez des notes et n’hésitez pas à me contacter avec vos questions.

Les premières étapes dans le choix du séjour linguistique

Vous êtes plusieurs à penser qu’il faut commencer vos recherches en se focalisant sur la destination. Eh bien, c’est une erreur. La première chose à faire est de bien saisir les objectifs de votre enfant. Progresser au maximum en anglais ? Vivre une expérience interculturelle ? Préparer un examen ? Les ados ont tous plus ou moins le but de perfectionner leur anglais, mais est-ce finalement leur objectif principal ? Sachant qu’un séjour linguistique est d’abord synonyme de découverte d’une autre culture, ne faudrait-il pas privilégier cet aspect ? En définissant avec précision vos objectifs, vous pourriez ensuite consulter les différentes formules et destinations proposées. Mais si vous commencez immédiatement par le choix de la destination, vous risquez de vous éloigner du but recherché. Certes, votre ado part en vacances, mais il part d’abord avec un objectif en tête. Et cela doit être votre priorité dans le choix de son séjour. Prenons l’exemple d’une formule alléchante qui attire beaucoup de monde : « Soleil, surf et anglais en Californie ». Une école de langue propose une formule de deux semaines où les jeunes sont logés en résidence, à quelques pas d’une belle plage californienne. Seul petit bémol : les jeunes sont logés entre Français. Aucun Américain ne participe au programme. Seuls les encadrants sont des gens du cru, mais aucune activité ne se fait avec des jeunes locaux. Ce type de formule porte typiquement à confusion. On est vite attirés par les images et le descriptif des programmes, mais finalement, est-ce bien ce qu’on recherche pour son ado ? Aussi, méfiez-vous des descriptifs séduisants et concentrez-vous sur le but de votre voyage. 

Choisir la destination du séjour linguistique

Une fois que vous avez déterminé les objectifs de votre ado, commencez à réfléchir à la destination. N’oubliez pas que la majorité des formules affichées sur Internet n’intègre pas le coût du transport dans la formule. Renseignez-vous sur ce point essentiel. Prenez le temps de vous renseigner sur les prix du transport pour le séjour qui a votre préférence. S’il s’agit d’un séjour aux États-Unis, en plein coeur de l’été, ajoutez au moins 1000 € au prix affiché. Idem pour d’autres destinations lointaines telles que l’Australie ou l’Afrique du Sud. Vous hésitez encore entre une immersion en famille en Irlande et la même formule aux États-Unis ? C’est le premier séjour linguistique de votre enfant ? Voire la première fois qu’il part seul ? Vous avez peut-être intérêt à organiser son premier séjour linguistique pas loin de la maison et réserver un séjour plus lointain l’année prochaine. Vous êtes attiré par des séjours en Irlande, mais ils sont tous situés à la campagne alors que votre ado préfère les grandes villes ? Faites attention au moment du choix de votre formule. Il y a une grande différence entre une description « à Los Angeles » et « dans les environs de Los Angeles ». Lorsqu’une description indique que l’hébergement se situe « dans les environs d’une ville » ceci peut signifier jusqu’à une heure, voire deux heures de route du centre ville en question. Surtout aux États-Unis où les régions sont immenses. Lisez bien donc les détails des descriptions et n’hésitez pas à poser toutes vos questions concernant l’hébergement aux organisateurs, sur le lieu indiqué pour l’hébergement. 

Comment choisir la formule de votre séjour linguistique ?

« Chez le professeur », « en famille d’accueil avec activités », « sur un campus »… Les formules sont multiples et toutes plus ou moins alléchantes. Ce qui est essentiel lorsqu’on se met à choisir son type de séjour linguistique, c’est de lire entre les lignes, des descriptifs, qui ne sont pas toujours très bien détaillés. Et, bien sûr, d’avoir fixé vos objectifs. S’il s’agit du premier séjour linguistique de votre enfant et si votre priorité est qu’il s’amuse tout en découvrant une nouvelle culture – votre priorité n’étant pas sa progression en anglais – vous pouvez opter pour une formule où les jeunes vivent en collectivité comme les séjours sur un campus ou dans un summer camp. Dans ce type d’environnement, les jeunes parleront la langue du pays si c’est la seule langue qu’ils ont en commun, mais ils parleront aussi leur propre langue, lorsqu’ils se retrouveront entre Français. Ceci est tout à fait normal, et ne doit pas vous préoccuper. C’est humain : lorsqu’on se trouve dans un pays étranger, on se sent plus attirés par nos semblables. Votre ado rencontrera inévitablement les autres Français – s’il y en a – dans son groupe. Vous ne pouvez pas lui en vouloir. En revanche, si vous voulez absolument qu’il ne soit pas en compagnie de compatriotes, vous devriez plutôt choisir une formule d’immersion en famille d’accueil où il aura plus de chance à être le seul Français sur place. Mais soyez vigilant sur ce point, car plusieurs organismes placent, dans des familles d’accueils, plus qu’un seul enfant de la même nationalité. Les descriptifs doivent stipuler si c’est bien le cas. Ceci n’est pas toujours écrit noir sur blanc. Il faut toujours poser cette question à l’organisme avant de finaliser votre choix. Si vous imaginez que votre enfant baigne dans une ambiance 100% britannique, alors qu’il partage la plupart de son temps avec le Français qui partage sa chambre, vous serez très déçu dès son retour. 

Déterminer le budget du séjour linguistique de votre ado

Avant de commencer à chercher le séjour linguistique de votre ado, familiarisez-vous avec les tarifs. En général un séjour linguistique à l’étranger vous coûtera entre 800 et 1000 euros la semaine. Ce tarif sera dégressif si votre ado part pendant plusieurs semaines, mais il est important de bien garder cette fourchette en tête lorsque vous commencez à établir votre budget. Un autre élément à prendre en compte : les cours qui peuvent faire partie de la formule choisie. Prenons, par exemple, un séjour avec des cours le matin et des activités l’après-midi. Votre formule précise 15 heures de cours chaque semaine par exemple. Sachez que ceci fera vite monter le prix du séjour, car les cours, cela se paye ! Il faut bien rémunérer les professeurs ainsi que l’école de langues qui organise les cours. Enfin, une formule avec activités aura forcément un prix plus élevé qu’une formule ne précisant pas des activités. Prenons l’exemple avec une immersion en famille où le jeune partage son quotidien. Ce type de séjour pourrait afficher des tarifs moins élevés, car il ne spécifie pas de sorties spécifiques. Ce n’est pas pour autant que cette formule est moins intéressante. Tout dépend des attentes de votre ado, de ses objectifs et de ses affinités. S’il s’agit d’un enfant qui est passionné par le sport, mais qui séjourne dans une famille qui ne pratique aucun sport, il risque d’être très déçu. Dans ce cas-là, vous avez tout intérêt à choisir une formule avec des activités sportives. Si votre ado adore dessiner et pratiquer des activités « au calme », ne choisissez pas une formule équitation, rugby ou sports nautiques. Pour terminer, n’oubliez pas que si vous avez un petit budget, il existe, selon certaines conditions, des aides pour les familles. Il suffit de vous renseigner. Je pourrais notamment vous être utile sur cette question, et vous conseiller sur les possibilités qui vous sont offertes en fonction de votre situation. N’hésitez pas à me contacter via mon site Internet. 

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Conseils
Vous êtes étudiant et vous avez un stage à faire à l’étranger ? Votre école vous a indiqué des pistes pour trouver un stage et vous vous êtes bien pris à l’avance, mais votre recherche se révèle difficile. Peut-être avez-vous envoyé votre CV à plusieurs entreprises sans avoir reçu de réponse ? L’utilisation de votre réseau personnel n’a rien donné pour l’instant. Et là, vous avez peu de temps pour continuer vos recherches car votre stage doit démarrer le mois prochain ! J’ai la solution pour vous. Il suffit de lire un peu plus loin et vous allez trouver de quoi soulager vos angoisses…

Passer par un intermédiaire pour trouver votre stage à l’étranger

Si vous êtes coincé, sans proposition de stage, et que vous devez démarrer un stage à l’étranger le mois prochain, sachez que plusieurs organismes proposent de vous trouver un stage en seulement quelques jours. Certes, le service est payant, mais si vous n’avez aucune proposition et peu de temps, cela vaudrait sûrement l’investissement. Il faut compter un minimum de 350 euros pour un placement rapide et jusqu’à 1.500 euros selon l’intermédiaire que vous choisissez. Selon vos exigences quant à la destination recherchée, le type de stage à effectuer et votre besoin éventuel de logement, les prix peuvent grimper. Mais la plupart des organismes proposant un service de placement en stage sont sérieux et vous garantissent un stage confirmé dans les délais que vous indiquez. J’ai enquêté pour vous ! Pour pouvoir en parler à mes clients, et en recommander, j’ai enquêté, comme d’habitude, à ma façon de journaliste.  J’ai contacté non seulement les directeurs de ces agences intermédiaires, mais surtout leurs anciens clients. Je leur ai demandé de noter l’organisme intermédiaire, de me raconter comment s’est déroulé le placement, et enfin de me parler de leur expérience de stage. Sur une dizaine d’organismes contactés et une vingtaine d’anciens stagiaires interrogés, seules deux personnes étaient déçues par les services engagés. Alors, comment ça marche ?

Comment fonctionnent les organismes de placement en stage ?

Si vous avez peu de temps et que vous souhaiteriez être placé en stage le plus rapidement possible, le mieux est de vous déplacer en agence afin de rencontrer la personne qui sera chargée de votre dossier. Plusieurs de ces intermédiaires ont des bureaux et vous reçoivent sur rendez-vous. Si ceci n’est pas possible pour des raisons de proximité géographique ou autre, planifiez une rencontre par Skype. C’est facile et très pratique. Et si vous n’êtes pas encore sur Skype, ne vous inquiétez pas. L’application est téléchargeable sur internet en quelques minutes. Il suffit d’avoir une bonne connexion, et le tour est joué ! Le CV en anglais Pour revenir au fonctionnement de ces intermédiaires de placement en stage, commençons par le CV. C’est la première chose qu’on va vous demander lorsque vous vous présentez. Ne vous angoissez pas si votre CV n’est pas terminé. L’un des rôles des intermédiaires est de vous aider à perfectionner votre CV en fonction du stage que vous visez. Ne passez donc pas des heures à retravailler votre CV avant votre prise de contact avec une agence de placement. Envoyez celui que vous avez utilisé jusqu’à présent et attendez les remarques qu’on vous fera pour l’améliorer. Une fois votre CV envoyé, on vous donne un dossier d’inscription. Très souvent on vous demande une lettre de motivation, en anglais bien sûr. Cette lettre sera ensuite modifiée selon la recherche que l’agence effectue pour votre placement en stage. Il faut savoir que le processus de placement varie selon chaque agence, mais en général les premières étapes consistent à organiser une rencontre et perfectionner votre CV. Par la suite certaines agences vous communiquent des offres de stage, avant même de vous demander de compléter votre inscription. C’est leur façon de vous montrer le sérieux de leur travail et de vous rassurer aussi. Si en effet, vous avez envie de répondre aux offres, c’est à ce moment que vous terminez votre inscription.

Les avantages de passer par un intermédiaire pour trouver un stage à l’étranger

L’avantage principal de passer par une agence de placement pour trouver votre stage à l’étranger vaut surtout pour ceux qui se trouvent sans stage à quelques semaines de la date du démarrage. Mais si vous n’avez pas de souci de budget et que vous êtes prêt à payer, les intermédiaires peuvent se révéler intéressants. Ces agences de placement en stage ont un réseau d’entreprises qu’ils connaissent bien. Il s’agit d’entreprises qui ont l’habitude de prendre des stagiaires régulièrement. Cet avantage n’est pas négligeable. Car en général, une entreprise qui prend des stagiaires de manière régulière, a bien organisé le stage en amont. Cela signifie que le stage sera bien encadré, que le stagiaire aura des responsabilités bien définies, et qu’il y aura une progression dans les tâches à faire tout au long de la période de stage. Le logement pendant votre stage L’autre grand avantage de passer par un intermédiaire concerne votre logement. En effet ces organismes proposent souvent un package qui regroupe la recherche de stage et la recherche de logement. Trouver un logement à l’étranger peut se révéler difficile si vous ne connaissez pas le pays et n’avez pas de réseau personnel sur place. En revanche, si vous vous prenez bien en avance pour votre recherche de stage, êtes bien organisé, motivé et déterminé, vous mettez toutes les chances de votre côté pour trouver un stage tout seul. Et si cet exercice vous semble difficile, voire insurmontable, n’hésitez pas à me contacter.  Je propose des séances de coaching avec une méthodologie à appliquer, des pistes de recherche à creuser, et des adresses d’organismes internationaux proposant des offres de stages. J’organise aussi des séances de préparation aux entretiens par Skype et des astuces pour perfectionner votre CV en anglais. Enfin, sur mon blog vous trouverez des articles utiles sur la rédaction d’un CV en anglais et la préparation d’un entretien d’embauche.
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Conseils
Votre ado vient de vous annoncer qu’il/elle a envie de faire une « Gap Year » autrement appelé en français,  « une parenthèse utile ». L’idée vous stresse complètement et vous fait poser plein de questions :  N’est-ce pas la porte ouverte à ce que votre enfant décroche ? Une incitation à ce qu’il sorte du « système » ? Pourquoi n’a-t-il pas envie de faire le chemin classique ? Pas de panique ! Surtout ne vous stressez pas trop. Faire une Gap Year devient une pratique de plus en plus courante chez les jeunes. Et elle est souvent très bénéfique, à condition de suivre certaines « règles » ou plutôt des bons conseils. Mais avant d’en parler concrètement, connaissez-vous l’origine de cette nouvelle tendance, importée de l’étranger ? Que signifie-t-elle réellement ?

D’où vient le phénomène Gap Year ?

voyager jeuneIl est assez récent en France qu’on parle de Gap Year. Alors peut-être que vous n’êtes pas encore certaine de ce que cela signifie ?  Même si je viens de la première génération à vivre le phénomène aux Etats-Unis, il y a trente ans, j’ai dû faire un peu de recherche sur les origines de ce terme, dont on entend parler de plus en plus chez nous. Tout d’abord le mot « gap » signifie en anglais « petit espace » ou « petite ouverture ». Cela pourrait aussi signifier un petit trou, mais surtout pas au sens négatif. Lorsque le mot « gap » est couplé avec le mot  « year », cela fait référence à une année de « pause » entre la Terminale et le début des études. Selon Wikipédia, qui traduit le terme par « Parenthèse utile », une Gap Year signifie une interruption temporaire du parcours de formation avec l’objectif de reprendre les études par la suite. La Gap Year a lieu le plus souvent pendant l’année après l’obtention du baccalauréat au lycée et l’entrée à l’université ou dans un autre établissement d’enseignement supérieur. Mais si le phénomène en France est tout récent, il date d’une quarantaine d’années et se pratique beaucoup dans les pays scandinaves ou chez les Anglo-Saxons. Ce sont les Anglais et les Américains qui ont commencé à utiliser le terme « Gap Year » dans les années 80, quand les jeunes décidaient qu’une petite pause avant de plonger dans des études sérieuses pouvaient leur faire du bien. Mais ce n’était pas uniquement pour se reposer ou pour se changer les idées. C’était surtout avec l’objectif de pouvoir terminer son année de pause avec une meilleure idée de ce qu’on avait envie de faire plus tard. Une année de réflexion pourrait aider à mieux prendre certaines décisions, telles que le choix d’une formation ou d’un parcours universitaire.  Mais lors de cette pause prolongé, que fait-on réellement pour s’occuper ? 

Que faire pendant une Gap Year ?

La Gap Year n’est surtout pas une année de vacances. Le principe de faire une pause dans son parcours d’études sert surtout à avancer et faire mûrir ses projets pour l’avenir. Cette pause doit permettre de faire des découvertes, de grandir, et de se cultiver. Au début du phénomène outre atlantique, bien souvent le projet se basait sur un voyage à l’étranger. Partir en sac à dos, en Europe par exemple, et pendant plusieurs mois. Voyager permettait de faire des découvertes enrichissantes et de s’ouvrir sur le monde. Dans les années 90, il est devenu aussi courant de s’engager sur un projet humanitaire à l’autre bout du monde. Puis dans les années 2000, la pratique s’ouvrait sur des projets plus divers. Si les premiers jeunes à faire une Gap Year partaient presque tous à l’étranger, d’autres plus tard dans les années 2000 s’organisaient pour trouver un job près de chez eux, ou s’engager dans une cause au niveau local. Du coup la pratique ne s’associait plus systématiquement au voyage. Le dénominateur commun restait l’idée de pouvoir réfléchir à son avenir, faire évoluer ses projets d’études et parfois prendre une décision très concrète sur les années suivantes. Aujourd’hui la Gap Year englobe toutes ces possibilités. Les jeunes qui ont les moyens pour voyager ont tendance à partir à l’étranger. Et ceux avec un budget plus restreint cherchent souvent à trouver un boulot. Ce qui importe c’est l’idée de s’engager dans un projet concret et de ne pas considérer l’année comme des vacances prolongées.

Planifier sa gap year bien en amont

Gap Year à l'étrangerSi votre ado essaie de vous convaincre des bien faits d’une éventuelle Gap Year dans son parcours, sachez que ceci ne s’improvise pas. Surtout, méfiez vous de ne pas tomber dans le piège de laisser son enfant faire  une année de parenthèse sans s’être engagé dans un projet bien concret. Si votre enfant ne part pas en voyage ou ne s’engage pas dans un programme de bénévolat (autre option très courante aujourd’hui), assurez-vous qu’il ne va pas simplement rester à la maison à ne rien faire. Obligez le à trouver un travail pour lequel il signe un contrat. Ayez un plan de secours si toutefois il ne trouve pas de travail. N’oubliez pas que le principe d’une Gap Year est de faire des découvertes qui permettent de grandir et d’avancer sur ses projets pour l’avenir. Commencez alors à réfléchir avec votre ado pendant l’été qui précède son année de Terminale. Fixez-vous des objectifs. Idéalement, lorsque la période de Noel arrive, votre adolescent a un projet bien concret qui pourrait se confirmer au printemps. S’il faut réserver des billets d’avion pour un voyage, essayez de le faire au moins quatre mois en amont. Et si vous arrivez à le faire même six mois en avance, vous allez pouvoir réaliser des économies intéressantes. Sachez enfin, qu’il faut beaucoup discuter en famille, consulter les différentes options, et parler avec d’autres jeunes qui ont fait une « Gap year », voire leurs parents. N’hésitez pas à aller voir un conseiller en orientation ou à rencontrer des associations qui cherchent des jeunes bénévoles. Dans tous les cas de figure, faites en sorte que votre ado regarde toutes les options…et pas à la dernière minute !

Les dernières tendances Gap Year

Volontariat à l'étrangerSi les premiers personnes à pratiquer une Gap Year partaient en sac à dos à l’étranger, aujourd’hui les jeunes choisissent plusieurs types de formules. Pour les filles, il est très courant de partir être jeune fille au pair, aux Etats-Unis, ou plus loin en Australie.  L’une des dernières tendances est de combiner au pair et les études sous une formule qui s’appelle « Demi-Pair ». Lisez mon article sur le sujet pour en savoir plus.  Il est aussi de plus en plus commun de faire du bénévolat à l’étranger. Les programmes « Chantiers Internationaux » proposent plusieurs types de projets dont je parle en détail dans un autre article sur mon blog. La possibilité de faire un stage à l’étranger est aussi une tendance nouvelle. Cela permet de gagner une expérience professionnelle ou de découvrir un métier, tout en perfectionnant en langue étrangère. Plusieurs programmes « stages » sont proposés par des organismes de séjours linguistiques. Enfin, planifie son propre voyage entre amis reste une tendance toujours populaire. Quel que soit le projet sur lequel votre  enfant réfléchit, n’hésitez pas à me consulter pour des conseils ou des adresses d’organismes. Vous pouvez m’écrire via la page contact de mon site My Trip Abroad ou même réserver un rendez-vous téléphonique gratuit. 
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Conseils

Si vous faites partie de ces parents qui sont à la recherche d’une formule de vacances linguistiques pour leurs enfants, mais êtes indécis sur le choix du séjour, ne manquez pas le rendez-vous du 16 mars prochaine. La huitième édition du salon des séjours linguistiques est organisée ce samedi de 10h à 18h, dans l’enceinte du prestigieux  lycée Henri IV. Cela vaut le déplacement, ne serait-ce que pour visiter les lieux ! Ce salon est organisé par l’Office, fédération nationale de séjours linguistiques de qualité. L’entrée est gratuite. Il est facile d’y accéder. On ne vous oblige même pas à télécharger un badge d’accès. Il suffit de vous présenter à l’accueil le jour même. Une cinquantaine d’organismes y sont représentés, et il est donc conseillé de prévoir suffisamment de temps afin de discuter avec les délégués de ces organismes, ainsi que de glaner des informations et des catalogues. Surtout ne ratez pas les conférences organisées tout au long de la journée. Cette année, plusieurs thèmes utiles seront abordés par des spécialistes des secteurs concernés : quels types d’assurances prendre, choisir sa destination, financer son voyage, le lycée à l’étranger, et bien d’autres sujets encore. Consultez le programme en amont pour bien organiser votre temps sur place et profitez surtout de ces conférences pour poser vos questions !

Témoignages sur les séjours linguistiques

Si vous êtes, comme moi, réticent-e à l’idée de vous perdre dans un grand salon envahi de stands où sont postés des commerciaux prompts à vous vendre le séjour linguistique idéal, soyez rassuré-e : le salon des séjours linguistiques reste un rendez-vous très agréable. C’est un moment de détente en plein milieu de votre weekend, souvent synonyme de courses à ne pas oublier et d’obligations à ne pas sacrifier. On trouve souvent sur ces stands, des anciens professeurs qui travaillent pour les organismes participants. Ils répondent facilement à vos questions et sont très accessibles. Le petit plus de cet événement, c’est la possibilité de parler avec des jeunes venus partager leurs témoignages. L’an dernier, nous avons rencontré des enfants âgés entre 8 à 18 ans, partis pour des destinations diverses, dans le cadre des formules diverses et variées. Leurs témoignages ont été extrêmement utiles pour mieux comprendre l’organisation de certains séjours et nous éclaircir sur certaines idées reçues.

Les 10 questions à poser au cours du salon des séjours linguistiques

Certaines questions doivent être impérativement posées aux organisateurs de séjours linguistiques — surtout si vous êtes sur le point de réserver un séjour pour votre enfant. Selon le type de séjour que vous ciblez, certaines questions vous seront plus pertinentes que d’autres. Mais l’essentiel est de ne pas avoir peur de poser les questions qui vous préoccupent. C’est vous le client potentiel, et vous avez droit à toutes les réponses !

  • Si vous êtes intéressé par un séjour « immersion » dans une famille, demandez si votre enfant sera le seul enfant francophone. Certains programmes promettent une garantie que votre enfant ne se retrouvera pas avec d’autres Français, mais ce n’est pas toujours le cas.
  • Si votre enfant part dans une famille d’accueil, vérifiez que la famille a des enfants. Être accueilli par une “famille” ne signifie pas forcément que votre enfant sera en compagnied’autres jeunes. Et si ce critère estimportantpour vous, il faut bien poser la question.
  • Qu’est-ce qui est prévu si mon enfant doit se rendre chez le médecin pendant son séjour ? Tous les programmes proposent des assurances médicales, mais ils ne précisent pas comment s’organise un rendez-vous chez le médecin si ceci devient nécessaire.
  • Comment les familles d’accueil sont-elles sélectionnées et sont-elles rémunérées ?
  • Est-ce que votre prix de séjour intègre le coût du voyage aller-retour ?
  • Y-a-t-il des tests de langues obligatoires avant la réservation du séjour ?
  • Les cours de langues proposés s’adressent-ils uniquement àdes francophones ?
  • Est-ce que j’ai la possibilité de contacter ma famille d’accueil avant mon départ ?
  • Quelles sont lesconditions d’annulation ?
  • Peut-on nous confirmer que la ville de résidence de la famille d’accueil correspond bien à la ville décrite et vendue dans la formule ?

Les séjours labellisés

Aujourd’hui, lorsqu’on effectue sur Internet une recherche sur les séjours linguistiques, on est très vite perdu, car l’offre de programmes est tout simplement colossale. Et bien,sachez qu’il existe des fédérations qui labellisent certainesagences de séjours linguistiques. Ceci permet, dans un premier temps, de faire le tri parmi l’offre pléthoriquedesprogrammes disponibles sur le Web. Au salon des séjours linguistiques du 16 février prochain à Paris, les 21 organismes présents sont tous labellisés. En effet, le salon est organisé par L’Office, l’une des deux fédérations qui donnent un label aux organismes de séjours linguistiques. Critère incontestable de sérieux quand on décide d’envoyer son adolescent à l’étranger, le label est une garantie de qualité et oblige les organismes à se soumettre à des contrôles et des audits annuels. Soyez donc rassuré – e lorsque vous visitez le salon, posez vos questions et recueillez autant d’informations que possible. Toutes les agences qui exposent au salon ont une garantie de qualité et vous proposent également d’avoir recours à un médiateur au cas où vous auriez un souci pendant le séjour de votre enfant.

Comment organiser votre visite du salon des séjours linguistiques ?

Pour bien organiser votre visite au salon des séjours linguistiques, je vous conseille de vous y rendre le matin, muni – e d’un sac pour y mettre les catalogues et autres brochures distribués gratuitement. Même si vous avez déjà passé des heures surInternet à consulter un nombre pléthorique de sites sur les séjours linguistiques, le fait de feuilleter de la documentation permet de vous faire une idée synthétique de l’offre disponible. Il est parfois même plus facile de trouver des informations plus précises dans les catalogues que sur leurs sites. N’oubliez pas de bloquer des plages horaires pour les conférences organisées sur le salon entre 10h30 et 17h. Le programme est consultable sur le site internet du salon. Parmi les sujets abordés : comment devenir Au Pair, les possibilités de financement, les pièges à éviter, ou les examens et les tests de langues. Ces conférences sont très utiles pour vous informer sur les sujets auxquels vous n’aviez pas encore pensé. Les thèmes évoqués l’an dernier nous ont permis de découvrir quelques nouvelles formules ainsi que des destinations que nous ne connaissions pas bien comme Le Canada et le programme Demi-Pair. Enfin, si vous souhaitez éviter la file d’attente pour entrer au salon, vous pouvez effectuer une réservation gratuitejusqu’à vendredi soir.

Vous avez raté le rendez-vous au salon !

Si vous n’avez pas eu la chance de visiter le salon des séjours linguistiques, rendez-vous sur mon site My Trip Abroad. Vous y trouverez les services que je vous propose pour bien choisir votre séjour linguistique ou rédiger en anglais une variété de supports professionnels comme votre CV ou une lettre de motivation. N’hésitez pas à utiliser la page contact pour poser une question ou bloquer un rendez-vous téléphonique gratuit.

Bonne chance dans vos recherches !

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Conseils
Tenté(e) par l’idée de suivre des études supérieures au Royaume Uni ? Cependant, les démarches parfois compliquées et le processus d’inscription dans une université britannique sans une parfaite maîtrise de la langue de Shakespeare vous paraissent insurmontables. Ne perdez pas d’espoir ! En 2017, près de 11 000 ressortissants français se sont installés au Royaume-Uni pour faire leurs études supérieures, sans parler des 8 000 Français qui partent dans le cadre du programme Erasmus chaque année. L’inscription directe dans une université britannique est donc tout à fait possible, même si votre niveau d’anglais est proche de celui d’un débutant. Le processus est, somme toute, assez simple. Il suffit de vous y prendre à l’avance et d’avoir un bon dossier. Vous trouverez donc ici un résumé de mes conseils et de mes astuces pour suivre parfaitement cette procédure. Par ailleurs, je vous présenterai tous les avantages que présentent les études de l’autre côté de la Manche.  

Quels sont les avantages de faire ses études au Royaume-Uni ?

  Les études dans une université britannique présentent un grand nombre d’avantages. Tout d’abord, la qualité de l’enseignement. Les établissements de l’éducation et de la recherche en Grande-Bretagne ont pour politique de faire venir des personnalités de l’étranger pour enrichir leurs offres de cours. Il n’est pas rare de suivre un cours donné par un célèbre homme d’affaires, un homme-une femme politique à la retraite ou un médecin de réputation mondiale.  En étudiant le classement du Academic Ranking of World Universities, force est de constater qu’aucune université française ne se trouve parmi les trente premières…alors que quatre universités britanniques sont déjà parmi les vingt-cinq meilleurs au monde ! On dit aussi que les facultés du Royaume-Uni préparent plus efficacement leurs étudiants à la vie active mieux qu’en France. En général on y apprend l’autonomie et le sens des responsabilités. Ensuite vient l’organisation des cours qui est très bénéfique : les étudiants se retrouve souvent en petits groupes et acquièrent des connaissances en menant des discussions informelles. On échange facilement avec le professeur qui se rend disponible pour les étudiants en-dehors des cours afin de leur prodiguer des conseils.  En résumé, les enseignants sont très accessibles et prêts à vous aider en cas de difficultés. Enfin, faire ses études de l’autre côté de la Manche permet aussi de baigner dans un bouillon de cultures car les universités britanniques accueillent des milliers d’étudiants qui viennent du monde entier. Cet environnement très international permet non seulement de rencontrer des gens du monde entier, mais aussi de s’imprégner d’une diversité d’idées, d’opinions et de perspectives. Enfin, dans les facultés britanniques plusieurs matières sont directement enseignés après le baccalauréat, alors qu’en France il faut souvent attendre le niveau Master pour y accéder. Juste un exemple :  ma filleule est partie étudier les relations internationales en Grande-Bretagne.  Dès sa première année d’études, elle a pu combiner des études d’histoire, de géographie, et de l’anglais.  En France il n’existe pas de licence digne de ce nom qui réunisse ces trois disciplines. Après trois ans d’études en Grande-Bretagne, elle est rentrée en France pour poursuivre ses études à Science Po Paris – un parcours qui a sans doute été rendu possible grâce à son expérience au Royaume-Uni.  

Quel budget prévoir pour faire ses études au Royaume-Uni ?

  Avant même de vous expliquer la procédure pour les inscriptions, parlons budget. Car il ne faut pas oublier que faire ses études au Royaume-Uni nécessitent de consentir un effet financier conséquent. Tout d’abord il faudra prendre en compte les frais de scolarité. Ces frais se montent à une moyenne de 10 000 euros par an. Ensuite il faudra ajouter le coût de la vie sur place : le logement, les repas, les transports et les loisirs. À croire les résultats de mon enquête auprès de français étudiant au Royaume-Uni, il faut compter près de 12 000 euros pour ces frais « annexes ». Ce qui fait monter la facture d’une année entière d’études à environ 22 000 euros. Il faut savoir qu’il existe de nombreuses bourses et que vous êtes peut-être éligible :  certaines sont attribuées au niveau national, d’autres sont propres aux universités. « Il faut vraiment prendre le temps de regarder le site des universités que l’on cible, il existe de nombreuses bourses différentes », souligne Laura Owen, du British Council. Il est aussi « beaucoup plus facile et plus fréquent » d’avoir un job étudiant. « Des offres sont publiés pour travailler sur le campus, à la bibliothèque par exemple, mais on peut aussi travailler dans des cafés ou des magasins en ville », explique la conseillère. De quoi vous rassurer si le coût des études vous semble exorbitant… Enfin, n’oubliez pas que les banques proposent des prêts étudiants à des taux très faibles. Il ne faut donc pas se priver d’un rêve pour aller étudier au Royaume-Uni !  

Quelle est la procédure d’inscription pour aller faire ses études au Royaume-Uni ?

  Comme en France, il existe, au Royaume-Uni, l’équivalent d’un « Parcoursup » britannique: une plateforme en ligne qui permet d’indiquer ses choix et de créer un dossier d’inscription. En revanche, si le principe du site est similaire, la procédure est assez différente. Le site britannique s’appelle l’UCAS (University and college admission service).  Au lieu de sélectionner des écoles comme sur Parcoursup, vous devez choisir les matières de votre choix. Vous pouvez poser jusqu’à cinq options de matières, ce qui est d’ailleurs conseillés. Vous ne devez surtout pas vous limiter à trois ou quatre voeux. Vous effectuez votre sélection en parcourant une liste d’intitulés de cours, tels que « International relations and geopolitics » ou « Criminal justice and society ».  Selon le sujet choisi, il peut y avoir quelques écoles, voire une seule institution à proposer le cours recherché. Pas très clair ? Je vous avoue que ce n’est pas aisé de décortiquer le mécanisme.  Je pense qu’il vaut mieux aller faire un tour sur le site pour vous faire une idée précise de son fonctionnement. Cependant, je pourrais certainement vous donner quelques conseils sur la procédure d’inscription, ce qui facilitera sans doute cette démarche par ailleurs assez fastidieuse.   

Quelques astuces pour remplir votre dossier sur le site de l’UCAS

  étudier en Angleterre Inscrivez-vous sur le site de l’UCAS et consultez les listes des matières proposées.  Il existe aujourd’hui plus de 35 000 occurrences correspondant à des intitulés des cours. Prenez votre temps pour étudier ces listes. N’hésitez pas à bloquer plusieurs jours – et non pas quelques soirées – pour chercher les noms des cours qui vous intéressent et lire leurs descriptives. Démarrez cette première étape une fois que vous êtes engagé(e) dans une réflexion sur votre projet.  En décryptant les intitulés des cours, vous affinerez votre recherche, ce qui vous permettra aussi de cerner plus précisément votre projet d’études. Sachez que votre inscription sur le site de l’UCAS équivaut à l’ouverture d’un dossier de candidature : celui-ci sera transmis aux établissements qui proposent les matières que vous avez sélectionnées. Ce même dossier sera donc envoyé à cinq universités différentes, si vous avez choisi cinq matières. Dans ce dossier, vous ne mentionnerez pas seulement les intitulés des cours choisis, mais – plus important encore –  vous devriez rédiger une lettre de motivation, appelé « personal statement » ainsi qu’une lettre de recommandation. Ces deux éléments très importants ne doivent pas être négligés. Même si les notes de votre année de Terminal et vos résultats au baccalauréat font aussi partie de votre dossier de candidature, votre « personal statement » et lettre de recommandation seront primordiaux. Ces documents permettent de personnaliser votre dossier et de vous distinguer par rapport aux autres candidats.  Enfin, les résultats obtenus aux tests standardisés d’anglais, destinés à déterminer votre niveau,  font également partie du dossier. Ils sont obligatoires pour tous ceux qui n’ont pas fréquenté un lycée international. Plusieurs tests tels que le TOEFL, l’IELTS, le TOEIC le Cambridge ou le BULATS sont reconnus pour ce type de candidature. En fonction des études que vous vous apprêtez à suivre, certains établissements préconiseront un test plutôt qu’un autre. L’IELTS, par exemple, est obligatoire pour tous ceux qui envisagent des études de commerce, tandis que le TOEFL s’adresse plutôt aux étudiants en relations internationales. Il est donc recommandé de contacter l’université concerné pour connaître l’examen qui a sa préférence en fonction des études que vous souhaitez entamer dans l’établissement.    

Quel est le niveau d’anglais requis pour s’inscrire dans une université britannique ?

  Les universités vous renseigneront sur le niveau d’anglais requis pour suivre leurs cours. La majorité des établissements exigeront des preuves de votre maîtrise de l’anglais ou vous demanderont de passer un examen certifié d’anglais si ce n’est pas votre langue maternelle. Pour cela, consultez le site Web de l’université ou de la faculté. Vous pouvez aussi prendre contact avec le bureau des admissions ou des étudiants internationaux pour vous familiarisez avec les tests de langue anglaise que les établissements ciblés pour votre cycle d’études reconnaissent. Le cas échéant, ils vous prodigueront également des conseils sur les tests de langue requis dans le cadre de votre demande de visa étudiant.

A quel moment faut-il s’inscrire pour faire ses études au Royaume-Uni ?

  études supérieurs en Angleterre En général, il faut remplir le dossier sur le site de  l’UCAS près de dix mois avant de partir étudier au Royaume-Uni. Si, par exemple on projette d’aller étudier à partir du mois de septembre de l’année suivante, il faut entamer votre dossier dès le mois d’octobre ou de novembre de l’année précédente. Vous pouvez envoyer votre dossier avant d’avoir obtenu vos résultats au baccalauréat. Ces derniers pouvant être ajoutés au dossier ultérieurement. Il est en effet, à noter que les universités britanniques commencent à étudier les dossiers des candidats dès le  mois de janvier.  Il arrive à ces établissements d’accepter un dossier avant même d’avoir reçu les résultats du baccalauréat s’ils estiment que le dossier est suffisamment solide. Selon l’organisation de l’université,  les réponses sont transmises au compte-gouttes. Un candidat peut recevoir trois types de réponses:  un refus de la part de l’université, une proposition de formation sous réserve de bons résultats aux examens, ou encore une « offre inconditionnelle ». Elle assure ainsi aux candidats les plus méritants une place dans l’enseignement supérieur. Inutile de dire que cette dernière réponse est le meilleur scénario possible pour un candidat puisqu’il est assuré d’avoir une place, quels que soient ses résultats aux examens. J’ai aidé plusieurs élèves français à constituer leurs dossiers sur le site de l’UCAS. Jusqu’à ici, mon expérience a été très positive. À partir du moment où vous consacrez le temps requis à effectuer des recherches sur les cours proposés et à préparer votre lettre de motivation, il ne faut pas trop s’inquiéter. Le reste de la procédure est assez simple. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez obtenir quelques conseils sur ce sujet. Il est notamment recommandé de bien soigner son angle ‘attaque dans la rédaction de sa lettre de motivation ou de bien cibler ses intitulés des cours. Vous pouvez m’écrire ou prendre rendez-vous  sur mon site internet My Trip Abroad. N’oubliez pas non plus de surfer sur le site de l’UCAS. Il suffit de dix minutes pour obtenir son code d’accès au site. Il faudra ensuite apprendre à vous armer de patience et savoir mener des recherches assez précises. Pour vous attaquer à une offre pléthorique de 35 000 cours,  il vaut mieux avoir du temps devant vous !                    
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Conseils
Nous sommes nombreux à passer des heures sur Internet pour dénicher le séjour linguistique de nos ados, ou même le nôtre. Avec la possibilité d’utiliser son Compte Personnel de Formation (CPF) pour financer un séjour linguistique à l’étranger, l’offre n’est plus réservée qu’aux jeunes et les formules de séjours se diversifient de plus en plus. Il faut aussi tenir compte du fait que les enfants partent de plus en plus jeunes en séjours de perfectionnement d’anglais. L’offre répond donc à un besoin de diversification des programmes. On peut alternativement effectuer un stage équestre le long d’une plage irlandaise, apprendre à maîtriser la planche à voile en séjournant dans une famille californienne ou soigner des espèces menacées en Afrique du Sud. Cependant, c’est devenu un véritable casse-tête que de faire le tri dans cette offre pléthorique, comme en témoigne Karine, maman de deux adolescents.

Choisir son séjour linguistique : un véritable casse-tête

« J’ai commencé à chercher un séjour d’immersion totale pour mon fils et un séjour avec cours pour ma fille. J’ai passé trois soirs de suite — plus de deux heures chaque soir ! — à surfer sur Internet. Comme je n’arrivais pas vraiment à m’y retrouver parmi tous ces organismes, j’ai décidé de continuer mes recherches au bureau sur ma pause déjeuner. Là encore, frustration et déception : on passe un temps dingue à comparer les différents programmes ! Beaucoup de ces programmes se ressemblent. Les prix ne varient guère entre eux. Idem pour les descriptifs, qui semblent plus ou moins décrire les mêmes types de programmes. On a beau lire une description qui semble correspondre à nos attentes, puis on tombe un peu plus loin sur une autre, quasiment identique dans un autre organisme. ». Peut-on vraiment faire confiance à ces organismes qui pratiquent des tarifs très élevés et auxquels nous confions nos chers bambins pour qu’ils aillent parfois très loin ? C’est la question que beaucoup de parents se posent à juste titre quand ils s’engagent dans ce type de recherches. Comment faire un bon choix en étant certain de ne pas se tromper ? Est-il possible de trouver un séjour linguistique de qualité sans passer des jours à trouver la bonne formule ?

Pourquoi passer par un expert pour choisir son séjour linguistique ?

L’expertise que j’ai acquise au cours mes précédentes enquêtes m’a permis de récolter un grand nombre d’astuces et de tuyaux pour chercher le séjour linguistique qui convient au projet de chacun. Il y a aussi certaines règles à respecter lorsqu’on s’intéresse à une offre en particulier. Si vous faites appel à mes conseils, je ne vous propose pas seulement de vous former à une recherche de séjour linguistique efficace, mais j’effectue aussi un bilan qui vous permettra d’identifier le type de séjour le mieux adapté à votre projet. Je reçois en permanence des clients en quête du séjour linguistique qui leur semble idéal dans leur cas. À l’issue de ce bilan, ils se rendent souvent compte qu’ils ont fait fausse route, changent radicalement de voie et optent pour un autre type de séjour. Prenons l’exemple de Grégoire qui prévoyait de passer une année en immersion totale, aux États-Unis. Il cherchait une formule en hébergement familial, avec des adolescents de son âge, tout en effectuant des petits boulots. Ayant déjà passé son bac et ayant déjà séjourné aux États-Unis, il était très sûr de lui et prétendait être prêt à trouver des petits boulots pour s’occuper. Son niveau intermédiaire lui semblait suffisant pour faire l’impasse sur des cours d’anglais. Il ne lui paraissait pas non plus nécessaire de s’inscrire dans une école de langues : il voulait passer sa « gap year » — son année de césure — à découvrir les États-Unis en travaillant ici et là pour des particuliers, sans contrat, et en voyageant régulièrement. Pourtant, il y avait un hic dans son projet :  Grégoire semblait ignorer qu’on ne peut pas séjourner un an aux États-Unis sans être inscrit dans un programme officiel. Il ne savait pas non plus qu’il allait être accueilli dans une famille dont les enfants étaient beaucoup plus jeunes que lui. Après que nous avons discuté de son projet et que je l’ai mis en garde sur toutes ces contraintes, Grégoire a accepté de revoir son projet et de le concevoir sous un autre angle.

Peut-on changer son projet de séjour linguistique en cours de route ?

Même constat avec Julie qui m’a expliqué son projet de faire du bénévolat dans un pays émergent. On lui avait dit que c’était une excellente manière de progresser en anglais et une formule économique pour partir avec un petit budget. À la restriction près qu’on ne lui avait pas décrit les conditions d’hébergement sommaires et parfois assez rudes de ces programmes du bénévolat. Julie n’avait pas encore séjourné à l’étranger et s’est vite rendue compte qu’elle ne voulait pas sortir d’une certaine « zone de confort ». Pas réellement prête à s’aventurer sur ce type de programme, Julie a accepté de revoir son projet et de bénéficier de mes conseils. Nous avons fini par trouver ensemble un programme très différent du premier projet mais qui correspondait mieux à ses attentes et affinités.

Faut-il se méfier des descriptifs des séjours linguistiques ?

Entreprendre un projet de séjour linguistique ne se fait pas à la légère. Force est pourtant de constater que la réalité de chaque programme n’est pas toujours bien appréhendée par les organismes vendeurs. Avant toute chose, les détails qui ont leur importance sont rarement mis en avant : le catalogue ou le site Internet des organismes décrit, la plupart du temps, un programme se passant en milieu urbain, sans mentionner que l’hébergement est souvent situé dans la grande périphérie des villes. Le descriptif d’un programme en immersion familiale peut omettre de préciser que ladite famille ne se compose que d’un couple sans enfants ou des actifs absents de leur domicile en journée. Si vous me confiez votre projet de séjour linguistique, je vous aiderai à vous poser les bonnes questions et de creuser tous vos desiderata. Je vous aide notamment à juger de la qualité véritable d’un programme. Je vous propose une liste de questions essentielles à poser aux commerciaux qui « vendent » les séjours linguistiques. Je vous fournis de nombreux tuyaux pour pouvoir faire votre choix sans passer vos nuits les yeux rivés à votre écran d’ordinateur !

Un rendez-vous gratuit pour cerner vos objectifs

Des questions sur ma démarche ou mes services ? Surfez sur mon site, envoyez-moi un message depuis la page contact du site ou appelez-moi au numéro suivant: 06 13 51 02 99. Je vous propose un rendez-vous téléphonique gratuit pour que vous puissiez m’exposer votre projet ou les objectifs que vous vous fixez pour votre séjour linguistique. Les rendez-vous peuvent ensuite s’effectuer à distance ou à votre domicile.
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Conseils
Le stage à l’étranger est, à coup sûr, l’Expérience avec un grand E qui vous permettra de booster votre anglais à travers une expérience professionnelle ou semi-professionnelle. De plus, je ne dirai jamais assez souvent à quel point le stage à l’étranger est une opportunité qui pourra ensuite être valorisée. Surtout si vous êtes amené à vous positionner sur le marché du travail ultérieurement. Non seulement le stage à l’étranger distinguera votre CV, mais il vous ouvrira aussi un grand nombre de portes pour entreprendre d’autres projets à l’étranger : un futur emploi, une opportunité à saisir pour faire du volontariat, voire un autre stage qui permettra de valider vos études. Mais avant même d’envisager le stage de vos rêves, sachez qu’il existe aujourd’hui deux types de stages pour partir à l’étranger : le stage en entreprise, souvent obligatoire dans le cadre d’un cursus d’études supérieures, rémunéré ou non… et le stage payant, obtenu par le biais d’un organisme de séjours linguistiques. Et je m’apprête à vous expliquer comment marche cette formule toute récente.

Le stage à l’étranger payant : un investissement pour votre avenir 

Exit le réseautage, l’envoi de lettres de motivation, et les appels téléphoniques dans des entreprises internationales. Si vous avez toutes les chances de passer par ces étapes dans une recherche d’emploi, j’ai un bien meilleur plan pour vous, même si vous êtes encore étudiant. Depuis quelques années, certains organismes de séjours linguistiques considèrent que les stages à l’étranger sont un bon créneau. Ils proposent aujourd’hui leurs services pour trouver un stage. Certes, même s’ils se paient, ces services doivent être considérés comme un gage de réussite future. Si l’acquisition d’une voiture peut représenter un coût important, c’est avant tout un investissement qui aura un impact signifiant sur votre mode de vie. Au même titre, le stage à l’étranger aura des retombées majeures sur votre avenir. Sans exagération aucune de ma part, le fait d’effectuer un stage à l’étranger, constituera un tournant radical dans votre vie. Soyez disposé à dépenser une somme importante pour vivre cette aventure, et ne baissez surtout pas les bras si vous n’avez pas encore réuni le budget nécessaire. Les stages à l’étranger se font tout au long de l’année. Vous pouvez donc faire quelques économies, travailler, ou vous faire aider par vos proches… Si vous avez besoin d’une année entière pour rassembler la somme nécessaire, soyez patient : cela en vaut la chandelle ! Il vaut mieux pouvoir investir dans votre stage à l’étranger en ayant mis un peu d’argent de poche à côté, car une fois à l’étranger, nul doute que vous aurez des dépenses à faire et des petites escapades à organiser sur place.

Le stage à l’étranger est un créneau restreint mais source d’expériences enrichissantes

  Une fois de plus, j’ai mené ma petite enquête afin de déterminer les organismes de séjours linguistiques qui proposent les meilleures offres de stages à l’étranger. Il résulte de mes recherches que les offres de qualité sont plutôt rares. Seule une poignée d’organismes est prête à investir le temps nécessaire pour vous placer dans un environnement correspondant à vos objectifs et vos affinités. J’ai également interviewé des jeunes Français ayant effectué des stages à l’étranger en vue de valider l’offre de chaque organisme. Mais aussi pour me faire une opinion de la qualité de l’offre. Voici donc les résultats de mon enquête.

Des expériences terrain lors d’un stage à l’étranger : États-Unis

Calvin-Thomas est un organisme spécialisé sur les États-Unis qui propose depuis six ans, des stages dans des associations à but non lucratif. Chaque stagiaire est donc considéré comme bénévole et peut effectuer un stage où la « hands on expérience » – l’expérience sur le terrain – est une évidence. Il ne s’agit pas seulement d’un stage d’observation, mais aussi d’une expérience où le stagiaire est investi de véritables responsabilités, de tâches à réaliser et de réels échanges humains à entretenir. Ce n’est pas pour rien que ce programme s’intitule « Experiment », un mot qui, en anglais, allie les notions d’expérience et en même temps l’idée d’un « essai ». Dans un laboratoire anglo-saxon, on effectuera des « experiments », c’est à dire que des essais et des expériences seront réalisés dans le but d’obtenir un résultat et surtout de tirer des leçons. Les stages proposés dans le cadre du programme « Experiment » sont organisés en ce sens. Pendant quatre semaines, le stagiaire travaille la journée pour une moyenne journalière de huit heures. L’hébergement est assuré dans une famille d’accueil qui réside à proximité du lieu du stage et le repas du soir est pris en famille. Les organismes locaux proposant des stages sont variés. Lorsqu’on s’inscrit pour un stage à l’étranger auprès de Calvin-Thomas, on tient compte des désirs, des affinités et des expériences précédentes des candidats. En partenariat avec des organismes aux Etats-Unis, Calvin-Thomas se charge de trouver un stage en adéquation avec les préférences des postulants. Ainsi il est possible de travailler en contact avec les animaux, dans un environnement culturel, dans une réserve naturelle, dans une station de radio ou avec des personnes à mobilité réduite.

« Mon stage à l’étranger a changé ma vie »

  Laure, une Française de 18 ans, s’est adressée à organisme de séjours linguistiques pour effectuer un stage dans un centre hospitalier dans la ville de Portland. Élève d’un lycée international en région parisienne, Laure a un bon niveau d’anglais et pouvait s’attendre à trouver un stage dans un lieu où il fallait beaucoup parler. « J’avais demandé un stage dans le milieu médical car je projette de faire des études de kinésithérapie. J’ai donc travaillé avec des grands malades et des accidentés. Parmi mes responsabilités :  accompagner les malades à des activités dans le centre hospitalier et les amener à leur rendez-vous avec les médecins… J’ai dû échanger avec eux, les aider à se déplacer, les encourager et les motiver… C’était une expérience très enrichissante.  Cela m’a permis de savoir que mon projet pour travailler dans le domaine médical est bien ce que j’ai envie de faire plus tard. » Laure a vécu dans une famille à proximité de son stage. Une expérience qu’elle a également trouvé enrichissante. « J’ai pu progresser en anglais grâce à l’immersion en famille couplé à mon stage à l’hôpital car je n’arrêtais pas de parler tout au long de la journée et la soirée. Au début c’était éprouvante, mais à la fin c’était presque facile ! »

Combiner cours et stage à l’étranger pour progresser aussi bien à l’oral qu’à l’écrit

  Également spécialisé dans les séjours linguistiques aux États-Unis, l’ISPA, propose un programme qui combine des cours d’anglais dans une école internationale avec un stage d’observation en entreprise. Pauline, 25 ans, est partie avec l’ISPA à San Francisco où elle a pu faire un stage dans une société de production audiovisuelle pendant trois mois. Son cas est assez unique, car Pauline a effectué elle-même sa recherche de stage. « L’école où je suivais les cours m’a proposé plusieurs stages en entreprise mais ils ne correspondaient pas à mon objectif principal. J’étais très persévérante et j’ai donc pu trouver le stage moi-même. Ceci étant dit, j’étais également prête à accepter une proposition de l’école si mes recherches s’étaient avérées négatives. » Pauline, comme Laure, avait déjà un certain niveau d’anglais avant de partir. Mais elle précise qu’elle a surtout progressé grâce aux cours qu’elle a pu prendre à l’école, sans lesquels elle n’aurait pas été assez préparée pour son stage. « Lors de mon stage j’ai dû sans cesse alterner entre le français et l’anglais, car j’ai travaillé dans une société française installée à San Francisco. Cet exercice était très difficile au début, mais il m’a forcé à progresser. Mon stage m’a permis de faire du développement commercial, de réaliser et effectuer des présentations, d’organiser des tournages de vidéos et encore d’autres taches complexes. C’était beaucoup plus qu’un stage d’observation ! » Contrairement à Laure, Pauline était hébergée dans une résidence pour étudiants internationaux. « J’ai vécu tout près de mon école. J’ai partagé une chambre avec une autre fille étrangère et j’ai pu rencontrer beaucoup de personnes venant des pays différents. En même temps j’ai pu garder une certaine indépendance grâce à l’hébergement en résidence. » Une formule qui correspond bien à certaines personnes ayant déjà vécu une expérience à l’étranger.  Le fait de combiner des cours et un stage nécessite une certaine autonomie et confiance en soi, mais elle est aussi tout à fait accessible aux débutants.

De quel budget faut-il disposer pour votre stage à l’étranger ?

Selon la durée de votre stage à l’étranger et la formule de stage choisie, la fourchette de prix peut beaucoup varier. Comptez un minimum de 3 000 € sans les frais de voyage pour un stage de quatre semaines avec hébergement en famille d’accueil, soit un budget d’environ 750 euros par semaine. En revanche pour une formule de stage avec cours et l’hébergement en résidence, il faut pratiquement doubler ce prix. Les cours en école internationale ainsi que le logement ont un certain coût. Si vous partez pour une longue période, le coût hebdomadaire sera dégressif.  Un stage de six mois par exemple, s’élèvera à environ 13 000 € avec l’hébergement et les assurances comprises. Ce qui revient au final à un coût d’environ 2 000 € par mois, soit 500 € par semaine. Quoi qu’il en soit, le prix à payer pour un stage à l’étranger est un investissement à long terme.

Quels sont les autres destinations possibles pour un stage à l’étranger ?

  Si je viens de prendre en exemple deux stages dans mon pays d ‘origine, les États-Unis, ceci ne veut pas dire que d’autres destinations ne sont pas envisageables pour trouver un stage à l’étranger. Si mon enquête a révélé que les États-Unis et la Grande-Bretagne proposent le plus grand nombre de stages pour les étrangers, d’autres pays comme l’Australie, la Nouvelle Zélande, ou l’Irlande ont aussi des opportunités de stages très intéressantes. Si vous cherchez à obtenir de l’expérience en hôtellerie ou dans la restauration, l’Irlande propose des stages très enrichissants. Comme en Australie, où l’on peut travailler avec les espèces menacées ou dans des communautés mal logées. Avant d’entamer vos recherches n’hésitez pas à me contacter pour que je puisse vous orienter vers les organismes susceptibles de répondre à votre projet. Et si celui-ci n’est pas encore bien abouti, je pourrais aussi vous aider à affiner votre recherche et vos objectifs. En fonction de votre niveau d’anglais, de votre expérience et de vos motivations, je pourrais vous faire gagner du temps et vous guider également pour l’obtention des aides au financement.
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