Conseils
Luce, 18 ans, vient de rentrer d’une année de césure passée à l’étranger. Si cette expérience a été interrompue par la crise du Covid-19, l’étudiante a malgré tout vécu une très belle aventure. Interview…
Pourquoi as-tu décidé de partir à l’étranger ? Quel était ton objectif ?
Depuis quelques années, je projetais de partir à l’étranger, après mon bac, dans des pays où on parle anglais. Mon projet d’études universitaires était d’aller faire des études en Angleterre pendant trois ou quatre ans, avant d’entamer un Master en France. Je voulais perfectionner mon anglais , mais surtout être plus à l’aise avec cette langue. Je me suis donc renseignée sur les différents programmes à l’étranger. Je ne voulais pas m’inscrire dans une école, mais préférais plutôt m’engager dans des actions. Comme j’ai la chance d’avoir déjà voyagé, je cherchais de programmes assez insolites…
Ceux que j’ai trouvés me permettaient de faire du volontariat. J’ai choisi des programmes où on est investi dans la préservation de l’environnement et le social… Ils m’ont permis de vivre des challenges personnels, de me confronter à des domaines que je ne connaissais pas du tout et d’évoluer beaucoup sur le plan personnel.
Tu es partie dans quels pays ? Pour faire quoi exactement ?

Je suis partie un mois en Afrique du Sud pour vivre dans un parc naturel, une réserve animalière naturelle, The Balule Reserve à Kruger Park et pour participer à un programme de recherche sur les animaux sauvages. J’ai pu voir des choses extraordinaires. J’ai beaucoup appris sur les animaux et sur la recherche. Je me suis aussi fait de très bons amis. Ensuite je suis partie deux mois en Inde pour faire du bénévolat à Goa dans le cadre du programme The Green Lion. Nous nous occupions d’enfants très jeunes, qui venaient des familles en grande difficulté. On devait leur apprendre des gestes basiques d’hygiènes et les aider à apprendre l’anglais. Je me suis beaucoup attachée à ces enfants. J’espère retourner les revoir bientôt. Après huit semaines en Inde, j’ai poursuivi mes voyages et suis partie au Nord du Canada dans un endroit étonnant, situé à la frontière de l’Alaska. Je vivais dans un ranch, appellé The Artic Chalet. Nous devions nous occuper des chiens musher, les soigner, les nourrir, les faire courir… Mais ce n’était pas tout. On devait aussi travailler dans l’auberge où les touristes venaient découvrir les courses de chiens et visiter la région. On faisait le ménage dans les chambres, on recevait les clients… La charge de travail était très importante. Ça se passait pendant les nuits polaires, il y avait donc peu de lumière pendant la journée et les conditions météo étaient extrêmes. Malgré ces conditions, j’ai adoré le programme. Au mois de mars, direction soleil ! J’ai quitté le Canada pour vivre un mois en Californie. Je suivais des cours d’anglais à San Diego, dans l’école du Stafford House, pour des étudiants internationaux. J’avais des cours sur l’anglais des affaires et sur la gestion des crises. C’était très intéressant et mon professeur était super. Enfin, mon voyage devait se terminer en Nouvelle Zélande. J’avais prévu de passer deux à quatre mois avec mon copain pour travailler et voyager. Malheureusement la crise sanitaire du COVID 19 nous a empêché de terminer notre voyage. Dès notre arrivée en Nouvelle Zélande, nous avons était mis en quarantaine puis rapatriés en France quelques semaines plus tard. On a pu se promener un peu dans la ville d’Auckland et on a très envie d’y retourner. Peut-être pourrons-nous poursuivre notre projet l’été prochain…

Peux-tu nous donner quelques exemples de cette « évolution personnelle » dont tu parles ?
Cette expérience m’a apportée énormément. Je suis devenue beaucoup plus responsable et plus indépendante. Il fallait prendre sans cesse des initiatives sans hésiter, aller de l’avant sans se poser des questions. Par exemple, en Afrique du Sud, j’ai été confrontée à des challenges que jamais je n’aurai imaginé rencontrer. Il fallait apprendre sur le comportement des animaux, et très vite, car cela pouvait devenir dangereux. Un jour, des babouins sauvages ont envahi notre cuisine car quelqu’un a oublié de fermer la fenêtre. Je me suis réveillée la première et j’ai découvert six babouins et d’autres singes en train de saccager la cuisine. Ils avaient cassé le micro-ondes. Tout était sens dessus dessous. Nos fruits et légumes étaient écrasés au sol. Sur le coup, j’ai un peu paniqué. Mais après coup, c’était plutôt marrant. Dès que d’autres personnes sont entrées dans la cuisine, les singes sont partis et on a bien rigolé.
Une autre fois, on dînait en dehors lorsqu’un éléphant sauvage s’est approché. Il fallait rester sans bouger. Mais un membre du groupe a pris une photo et le flash s’est activé. L’éléphant a eu peur et s’est énervé. C’était très impressionnant. La personne qui encadrait notre groupe a commencé à parler à l’éléphant pour le calmer et il a réussi à faire partir l’éléphant. C’était étonnant de voir comment on peut communiquer avec les animaux comme ça.
Sur la réserve nous étions encadrés par des gardes forestiers mais il fallait être sur le qui-vive, être très adultes, ne pas penser qu’on était là pour s’amuser. Parfois on était confronté à des situations qui pouvaient empirer, il fallait être prêt à prendre des initiatives tout seul. Il ne fallait pas attendre qu’on nous dise quoi faire. On réfléchit vite et on agit. Avant, je n’avais pas cette habitude…
Pendant les deux mois en Inde, j’ai dû aussi prendre beaucoup d’initiatives. Nous travaillions avec des femmes et leurs enfants d’un ou deux ans qui n’étaient pas encore propres et qui ne portaient pas de couches. Nous étions là pour leur apprendre l’anglais et les éduquer à l’hygiène. La barrière de la langue et le fait qu’on ne connaissait pas ces enfants a rendu la tâche difficile au début. Mais j’ai vite appris comment utiliser le langage du corps et reconnaitre les besoins des enfants sans parler leur langue. Aujourd’hui je vais beaucoup plus facilement vers des gens. Je me pose moins de questions… J’ai pris de l’assurance et suis beaucoup moins timide.
Enfin, les programmes étaient tellement intenses qu’on n’avait pas trop le temps de se préoccuper des choses qui font généralement partie de notre quotidien. Le téléphone portable par exemple : on s’en servait très peu. On l’oubliait pendant la journée… On s’en servait pour envoyer des nouvelles à la famille et aux amis, pour prendre des photos…mais c’est tout !

Suite à toutes ces expériences, perçois-tu les choses de la même façon ?
Pas du tout. J’ai l’impression d’avoir grandi tout d’un coup au cours de cette année. Mais surtout, j’ai réalisé que mes besoins en termes de confort, étaient finalement minimes. En Afrique du Sud, j’ai partagé une chambre avec des gens que je ne connaissais pas au début. On devait se lever à 4 heures du matin tous les jours pour partir en expédition dès 6 heures. Les conditions du logement étaient très différentes de ce que je connaissais. On n’avait pas toujours de l’eau chaude voire pas d’eau tout court. Il y avait des orages qui nous ont laissés sans électricité et avec des coupures d’eau pendant un certain temps. Parfois en plein milieu de la douche, l’eau s’arrêtait et ça ne repartait pas. Au début, je pensais que cela allait être dur mais finalement pas du tout. On s’adapte très facilement. Si on m’avait raconté avant de partir en voyage que je risquais de vivre cela, je pense que j’aurai eu peur. Mais on passe outre. Ces conforts dont on pense ne pas pouvoir se passer…et bien finalement c’est tout à fait possible. Et quand on est face à tous ces défis, on vit des émotions très fortes. De coup, on crée des liens forts avec les autres… des amitiés pour toujours.
Justement, sur le plan relationnel, comment cela s’est-il passé ? Cela a été facile de se faire des amis ?

Et bien, j’ai noué des amitiés avec des gens avec lesquels je n’aurai jamais imaginé me lier en dehors du contexte. Je suis devenue très amie avec quelqu’un qui a deux fois mon âge et d’autres qui avaient peu en commun avec moi, mais tous m’ont énormément appris. On se rend compte qu’on a moins de barrières relationnelles quand on vit ce genre d’expérience. Avant de partir, dans mon quotidien, je m’intéressais aux gens avec qui j’avais des choses en commun. Mais pendant ces voyages, je me suis intéressée aux différences. Quand j’étais en Inde, on vivait avec des gens qui avaient tous une religion différente. Ils m’ont appris énormément sur les différentes croyances, les pratiques, les traditions. J’ai d’ailleurs décidé de devenir végétarienne suite à ces rencontres.

Tu es très positive. Cependant, y a-t-il eu des moments problématiques lors de ces expériences ou des choix que tu aurais faites différemment ?
Il y a toujours des choses qui ne correspondent pas exactement aux attentes qu’on a. Mais pour moi, il n’y avait aucun problème et rien de négatif par rapport aux programmes que j’ai faits. Mes voyages faisaient partie d’un package que j’ai conçu avec l’organisme WEP. Ils travaillent avec les organisateurs des programmes sur place. Ils proposent différents lieux, puis ils organisent les voyages et le logement. Parfois il y a des changements dans le programme. Il se peut qu’on arrive sur place et des plannings ont été modifiés par rapport à ce qui avait été prévu initialement. Mais cela ne m’a pas posé de problème. J’ai tellement aimé tout ce que j’ai fait ! Et de tout façon, j’étais limitée dans le temps. Je n’avais que quatre semaines à chaque endroit. Pas de temps à perdre pour se plaindre ou pour être déçue. Je m’adaptais à toute situation et j’en ai profité pleinement. Je n’aurai rien changé !

Aujourd’hui tu es rentrée depuis quelques semaines. Comment vois-tu l’avenir suite à ces expériences ?
Voyager a attisée ma curiosité et j’ai maintenant envie d’aller visiter d’autres pays et de continuer, dans la mesure du possible, à découvrir et à apprendre de cultures différentes de la mienne. Cette année de voyage m’a aidée à être plus sûre de mon choix, notamment d’aller étudier en Angleterre. Avant j’hésitais; j’étais stressée à l’idée d’aller vivre et étudier à l’étranger. Maintenant je ne doute plus et j’ai hâte d’emménager à Londres. Je vois cet emménagement comme une continuité, une suite logique à tout ce que j’ai vécu cette année. En effet, après ce voyage je pense que retourner à ma vie « normale » aurait pu être ennuyeux ou décevant alors que l’idée de partir à Londres est désormais mon moteur principal.
Conseils

Le programme « chantier » ne rime pas forcément avec travaux ou expertise
Dans un programme de chantier international le mot « chantier » n’est pas forcément associé à la notion de « bâtiment », ni même synonyme de travaux physiques. Même si la majorité de programmes est destinée à restaurer le patrimoine, il existe aussi des projets consacrés à l’aide apportée à une communauté en difficulté ou à la préservation de la biodiversité. Si l’on décide de s’engager dans un projet plus axé sur la restauration patrimoniale, il n’est pas nécessaire d’avoir une expérience préalable. Les chantiers sont encadrés par des animateurs qui apprennent aux participants les techniques qu’ils utilisent et les méthodes qu’il convient d’appliquer. « Pas la peine d’être maçon pour s’engager dans un chantier de reconstruction » précise Céline Portero, chargée de communication au réseau Cotravaux. « L’un des buts de ces programmes est d’apprendre de nouvelles techniques et de s’initier à des manières différentes de travailler. Il ne faut donc ni de prérequis ni d’expertise préalable lorsqu’on choisit son chantier. » Si vous aimez travailler avec les enfants et que vous avez une expérience précédente, il est possible d’identifier des programmes visant à aider des jeunes en difficulté ou permettant de travailler dans un orphelinat. Tous les amateurs du sport pourront coacher une équipe de handi-sport ou animer un groupe de jeunes footballeurs issus de milieux défavorisés. D’autres projets peuvent être menés en lien avec les personnes âgées : c’est ce qu’on appelle un « projet intergénérationnel ». Sarah, étudiante en droit à Paris s’est engagée dans un chantier dont la mission consistait à créer des potagers avec l’aide des résidents d’une maison de retraite en Espagne. Jean, qui prépare à passer son CAPES pour devenir enseignant, a travaillé dans un ranch où l’on entraîne des chevaux qui accompagneront des personnes à mobilité réduite. Le mot « travailler » peut donc s’appliquer à n’importe quelle mission, mais le mot « chantier » a une valeur assez symbolique. Il faut être prêt à donner de sa personne, dégager une véritable énergie et être capable de transmettre ses propres connaissances. Mais, ce qui est le plus important, selon Celine Portero, c’est l’envie d’une expérience collective : « Nous sommes souvent contactés par des gens qui veulent donner du sens à leurs congés. Ils nous appellent en disant qu’ils veulent faire partie d’un projet solidaire. » Selon Mme Portero, les participants aux chantiers internationaux ne sont pas seulement animés par une envie d’échanges interculturels mais aussi par une grande soif de découverte. « On part dans des pays qu’on ne connaît pas, dont on ne parle pas forcément la langue ». Ils sont donc confrontés, en permanence, à de nouveaux défis.
Chantier de travail international : la vie au quotidien
Lorsqu’on s’engage sur un chantier de travail, il faut savoir qu’on fait partie d’une communauté qui travaille et vit ensemble. Selon le projet, le groupe peut être constitué d’une poignée de personnes – entre 5 et 10 personnes – comme il peut être composé d’une trentaine de bénévoles. La majeure partie de la journée est consacrée au projet collectif concerné, limité à un certain nombre d’heures comme il est précisé dans le descriptif de projet. Le temps libre, les pauses, et les repas sont aussi décrits dans les programmes dont il est question. En ce qui concerne le logement, la formule et le niveau de confort varient sensiblement en fonction du programme choisi. Sur certains chantiers, on est logé sur place comme sur un campement, alors que d’autres chantiers positionnent les logements à quelques encablures du lieu de travail. Parfois on doit prendre les transports en commun pour s’y rendre ou un minibus appartenant à l’organisme. D’autres formules également proposées permettent aux participants de prendre le vélo ou de faire le trajet à pied. Quant au type de logement à proprement parlé, l’offre est également très diverse : des résidences, des maisons, voire des cabanes…Il faut être prêt à sortir de sa zone de confort lorsqu’on s’engage sur un chantier bénévole ! À titre d’exemple, certains chantiers exigent que les volontaires apportent leur sac de couchage, ce qui ne signifie pas forcément qu’on dormira dans une tente, même si c’est vraisemblable. Selon Fabrice Duffaud de l’association Rempart, spécialisée dans la restauration de bâtiments, quelques destinations sont réputées pour avoir un niveau de confort élevé : il cite l’exemple de l’Italie. D’autres destinations peuvent offrir des conditions de vie extrêmement simples. Quant aux repas, il faut également être disposé à accepter une grande variété de situations. En général, le principe d’un chantier international est fondé sur le « vivre ensemble », y compris la répartition des tâches lors de la préparation des repas. Le temps consacré à la cuisine est donc un temps de partage et d’échanges culturels. Il n’est pas rare que les habitants du lieu apportent leur contribution en proposant des légumes de leur jardin ou en cuisinant pour le groupe. Certains programmes engagent même des personnes spécialement assignées à la cuisine, mais la grande majorité de chantiers est organisée de façon à ce que le groupe assure collectivement ces tâches du quotidien. Quant aux possibilités de visiter la région et de quitter le chantier, les week-ends sont généralement consacrés à la visite et à la découverte de la région – ce qui permet aussi de s’évader un peu du chantier ! Ces activités sont organisées avec le groupe et, parfois même, en compagnie des habitants du lieu.
Peut-on progresser dans une langue étrangère en participant à un chantier de travail international ?

Comment choisir parmi les programmes de chantiers internationaux ?

Les « plus » des chantiers internationaux
Les chantiers internationaux de bénévoles sont un véritable plate-forme d’échanges interculturelles à travers laquelle il est possible de progresser dans une langue étrangère tout en plongeant dans la diversité de pratiques éducatives et sociales. Le coût de ces programmes est minime. Chaque association a des frais d’inscription. À ceux-ci, il faut ajouter le coût du trajet et les frais de participation qui avoisinent les 200 euros pour les participants majeurs et une fourchette comprise entre 300 et 400 euros pour les mineurs. De ce fait, ces programmes juniors engendrent plus de frais car un encadrement plus important s’impose : un détail non négligeable pour les parents ! Certains programmes demandent des frais de participation plus importants, car ils n’ont bénéficié d’aucune subvention locale. Mais parfois on peut trouver des projets ayant bénéficié de subventions tardives, permettant ainsi de rembourser les bénévoles d’une partie de leur participation.
Conseils
Ça y est, le confinement est terminé, mais vous reportez toujours l’organisation du séjour linguistique de votre ado ? Cela vous semble laborieux ou compliqué ? La dernière fois que vous avez consulté les différents programmes sur Internet, vous avez passé plus d’une heure à sélectionner les multiples offres sans pour autant trouver votre bonheur. Eh bien, sachez que c’est tout à fait normal ! Le marché des séjours linguistiques explose depuis quelques années. Les offres sont multiples et les sites Internet des prestataires ont de nombreuses similitudes. Ils affichent tous de belles photos et des offres très alléchantes. Mais lorsqu’on clique sur les prix, ils sont loin d’être accessibles, et ils sont parfois franchement au-dessus de votre budget ! Sachez qu’il faut être méthodique pour chercher le séjour linguistique de son enfant. Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte et certaines questions à se poser…et du moins à les poser à votre progéniture. Je vais commencer par vous guider dans les premières démarches à mettre en place et vous aider à vous poser les bonnes questions. Alors, pour ne pas oublier mes précieux conseils, prenez des notes et n’hésitez pas à me contacter avec vos questions.
Les premières étapes dans le choix du séjour linguistique

Vous êtes plusieurs à penser qu’il faut commencer vos recherches en se focalisant sur la destination. Eh bien, c’est une erreur. La première chose à faire est de bien saisir les objectifs de votre enfant. Progresser au maximum en anglais ? Vivre une expérience interculturelle ? Préparer un examen ? Les ados ont tous plus ou moins le but de perfectionner leur anglais, mais est-ce finalement leur objectif principal ? Sachant qu’un séjour linguistique est d’abord synonyme de découverte d’une autre culture, ne faudrait-il pas privilégier cet aspect ? En définissant avec précision vos objectifs, vous pourriez ensuite consulter les différentes formules et destinations proposées. Mais si vous commencez immédiatement par le choix de la destination, vous risquez de vous éloigner du but recherché. Certes, votre ado part en vacances, mais il part d’abord avec un objectif en tête. Et cela doit être votre priorité dans le choix de son séjour. Prenons l’exemple d’une formule alléchante qui attire beaucoup de monde : « Soleil, surf et anglais en Californie ». Une école de langue propose une formule de deux semaines où les jeunes sont logés en résidence, à quelques pas d’une belle plage californienne. Seul petit bémol : les jeunes sont logés entre Français. Aucun Américain ne participe au programme. Seuls les encadrants sont des gens du cru, mais aucune activité ne se fait avec des jeunes locaux. Ce type de formule porte typiquement à confusion. On est vite attirés par les images et le descriptif des programmes, mais finalement, est-ce bien ce qu’on recherche pour son ado ? Aussi, méfiez-vous des descriptifs séduisants et concentrez-vous sur le but de votre voyage.
Choisir la destination du séjour linguistique

Une fois que vous avez déterminé les objectifs de votre ado, commencez à réfléchir à la destination. N’oubliez pas que la majorité des formules affichées sur Internet n’intègre pas le coût du transport dans la formule. Renseignez-vous sur ce point essentiel. Prenez le temps de vous renseigner sur les prix du transport pour le séjour qui a votre préférence. S’il s’agit d’un séjour aux États-Unis, en plein coeur de l’été, ajoutez au moins 1000 € au prix affiché. Idem pour d’autres destinations lointaines telles que l’Australie ou l’Afrique du Sud. Vous hésitez encore entre une immersion en famille en Irlande et la même formule aux États-Unis ? C’est le premier séjour linguistique de votre enfant ? Voire la première fois qu’il part seul ? Vous avez peut-être intérêt à organiser son premier séjour linguistique pas loin de la maison et réserver un séjour plus lointain l’année prochaine. Vous êtes attiré par des séjours en Irlande, mais ils sont tous situés à la campagne alors que votre ado préfère les grandes villes ? Faites attention au moment du choix de votre formule. Il y a une grande différence entre une description « à Los Angeles » et « dans les environs de Los Angeles ». Lorsqu’une description indique que l’hébergement se situe « dans les environs d’une ville » ceci peut signifier jusqu’à une heure, voire deux heures de route du centre ville en question. Surtout aux États-Unis où les régions sont immenses. Lisez bien donc les détails des descriptions et n’hésitez pas à poser toutes vos questions concernant l’hébergement aux organisateurs, sur le lieu indiqué pour l’hébergement.
Comment choisir la formule de votre séjour linguistique ?

« Chez le professeur », « en famille d’accueil avec activités », « sur un campus »… Les formules sont multiples et toutes plus ou moins alléchantes. Ce qui est essentiel lorsqu’on se met à choisir son type de séjour linguistique, c’est de lire entre les lignes, des descriptifs, qui ne sont pas toujours très bien détaillés. Et, bien sûr, d’avoir fixé vos objectifs. S’il s’agit du premier séjour linguistique de votre enfant et si votre priorité est qu’il s’amuse tout en découvrant une nouvelle culture – votre priorité n’étant pas sa progression en anglais – vous pouvez opter pour une formule où les jeunes vivent en collectivité comme les séjours sur un campus ou dans un summer camp. Dans ce type d’environnement, les jeunes parleront la langue du pays si c’est la seule langue qu’ils ont en commun, mais ils parleront aussi leur propre langue, lorsqu’ils se retrouveront entre Français. Ceci est tout à fait normal, et ne doit pas vous préoccuper. C’est humain : lorsqu’on se trouve dans un pays étranger, on se sent plus attirés par nos semblables. Votre ado rencontrera inévitablement les autres Français – s’il y en a – dans son groupe. Vous ne pouvez pas lui en vouloir. En revanche, si vous voulez absolument qu’il ne soit pas en compagnie de compatriotes, vous devriez plutôt choisir une formule d’immersion en famille d’accueil où il aura plus de chance à être le seul Français sur place. Mais soyez vigilant sur ce point, car plusieurs organismes placent, dans des familles d’accueils, plus qu’un seul enfant de la même nationalité. Les descriptifs doivent stipuler si c’est bien le cas. Ceci n’est pas toujours écrit noir sur blanc. Il faut toujours poser cette question à l’organisme avant de finaliser votre choix. Si vous imaginez que votre enfant baigne dans une ambiance 100% britannique, alors qu’il partage la plupart de son temps avec le Français qui partage sa chambre, vous serez très déçu dès son retour.
Déterminer le budget du séjour linguistique de votre ado

Avant de commencer à chercher le séjour linguistique de votre ado, familiarisez-vous avec les tarifs. En général un séjour linguistique à l’étranger vous coûtera entre 800 et 1000 euros la semaine. Ce tarif sera dégressif si votre ado part pendant plusieurs semaines, mais il est important de bien garder cette fourchette en tête lorsque vous commencez à établir votre budget. Un autre élément à prendre en compte : les cours qui peuvent faire partie de la formule choisie. Prenons, par exemple, un séjour avec des cours le matin et des activités l’après-midi. Votre formule précise 15 heures de cours chaque semaine par exemple. Sachez que ceci fera vite monter le prix du séjour, car les cours, cela se paye ! Il faut bien rémunérer les professeurs ainsi que l’école de langues qui organise les cours. Enfin, une formule avec activités aura forcément un prix plus élevé qu’une formule ne précisant pas des activités. Prenons l’exemple avec une immersion en famille où le jeune partage son quotidien. Ce type de séjour pourrait afficher des tarifs moins élevés, car il ne spécifie pas de sorties spécifiques. Ce n’est pas pour autant que cette formule est moins intéressante. Tout dépend des attentes de votre ado, de ses objectifs et de ses affinités. S’il s’agit d’un enfant qui est passionné par le sport, mais qui séjourne dans une famille qui ne pratique aucun sport, il risque d’être très déçu. Dans ce cas-là, vous avez tout intérêt à choisir une formule avec des activités sportives. Si votre ado adore dessiner et pratiquer des activités « au calme », ne choisissez pas une formule équitation, rugby ou sports nautiques. Pour terminer, n’oubliez pas que si vous avez un petit budget, il existe, selon certaines conditions, des aides pour les familles. Il suffit de vous renseigner. Je pourrais notamment vous être utile sur cette question, et vous conseiller sur les possibilités qui vous sont offertes en fonction de votre situation. N’hésitez pas à me contacter via mon site Internet.
Conseils
Vous êtes étudiant et vous avez un stage à faire à l’étranger ? Votre école vous a indiqué des pistes pour trouver un stage et vous vous êtes bien pris à l’avance, mais votre recherche se révèle difficile. Peut-être avez-vous envoyé votre CV à plusieurs entreprises sans avoir reçu de réponse ? L’utilisation de votre réseau personnel n’a rien donné pour l’instant. Et là, vous avez peu de temps pour continuer vos recherches car votre stage doit démarrer le mois prochain ! J’ai la solution pour vous. Il suffit de lire un peu plus loin et vous allez trouver de quoi soulager vos angoisses…Passer par un intermédiaire pour trouver votre stage à l’étranger

Comment fonctionnent les organismes de placement en stage ?

Les avantages de passer par un intermédiaire pour trouver un stage à l’étranger

Conseils
Votre ado vient de vous annoncer qu’il/elle a envie de faire une « Gap Year » autrement appelé en français, « une parenthèse utile ». L’idée vous stresse complètement et vous fait poser plein de questions : N’est-ce pas la porte ouverte à ce que votre enfant décroche ? Une incitation à ce qu’il sorte du « système » ? Pourquoi n’a-t-il pas envie de faire le chemin classique ? Pas de panique ! Surtout ne vous stressez pas trop. Faire une Gap Year devient une pratique de plus en plus courante chez les jeunes. Et elle est souvent très bénéfique, à condition de suivre certaines « règles » ou plutôt des bons conseils. Mais avant d’en parler concrètement, connaissez-vous l’origine de cette nouvelle tendance, importée de l’étranger ? Que signifie-t-elle réellement ?D’où vient le phénomène Gap Year ?

Que faire pendant une Gap Year ?
La Gap Year n’est surtout pas une année de vacances. Le principe de faire une pause dans son parcours d’études sert surtout à avancer et faire mûrir ses projets pour l’avenir. Cette pause doit permettre de faire des découvertes, de grandir, et de se cultiver. Au début du phénomène outre atlantique, bien souvent le projet se basait sur un voyage à l’étranger. Partir en sac à dos, en Europe par exemple, et pendant plusieurs mois. Voyager permettait de faire des découvertes enrichissantes et de s’ouvrir sur le monde. Dans les années 90, il est devenu aussi courant de s’engager sur un projet humanitaire à l’autre bout du monde. Puis dans les années 2000, la pratique s’ouvrait sur des projets plus divers. Si les premiers jeunes à faire une Gap Year partaient presque tous à l’étranger, d’autres plus tard dans les années 2000 s’organisaient pour trouver un job près de chez eux, ou s’engager dans une cause au niveau local. Du coup la pratique ne s’associait plus systématiquement au voyage. Le dénominateur commun restait l’idée de pouvoir réfléchir à son avenir, faire évoluer ses projets d’études et parfois prendre une décision très concrète sur les années suivantes. Aujourd’hui la Gap Year englobe toutes ces possibilités. Les jeunes qui ont les moyens pour voyager ont tendance à partir à l’étranger. Et ceux avec un budget plus restreint cherchent souvent à trouver un boulot. Ce qui importe c’est l’idée de s’engager dans un projet concret et de ne pas considérer l’année comme des vacances prolongées.Planifier sa gap year bien en amont

Les dernières tendances Gap Year

Conseils
Si vous faites partie de ces parents qui sont à la recherche d’une formule de vacances linguistiques pour leurs enfants, mais êtes indécis sur le choix du séjour, ne manquez pas le rendez-vous du 16 mars prochaine. La huitième édition du salon des séjours linguistiques est organisée ce samedi de 10h à 18h, dans l’enceinte du prestigieux lycée Henri IV. Cela vaut le déplacement, ne serait-ce que pour visiter les lieux ! Ce salon est organisé par l’Office, fédération nationale de séjours linguistiques de qualité. L’entrée est gratuite. Il est facile d’y accéder. On ne vous oblige même pas à télécharger un badge d’accès. Il suffit de vous présenter à l’accueil le jour même. Une cinquantaine d’organismes y sont représentés, et il est donc conseillé de prévoir suffisamment de temps afin de discuter avec les délégués de ces organismes, ainsi que de glaner des informations et des catalogues. Surtout ne ratez pas les conférences organisées tout au long de la journée. Cette année, plusieurs thèmes utiles seront abordés par des spécialistes des secteurs concernés : quels types d’assurances prendre, choisir sa destination, financer son voyage, le lycée à l’étranger, et bien d’autres sujets encore. Consultez le programme en amont pour bien organiser votre temps sur place et profitez surtout de ces conférences pour poser vos questions !

Témoignages sur les séjours linguistiques
Si vous êtes, comme moi, réticent-e à l’idée de vous perdre dans un grand salon envahi de stands où sont postés des commerciaux prompts à vous vendre le séjour linguistique idéal, soyez rassuré-e : le salon des séjours linguistiques reste un rendez-vous très agréable. C’est un moment de détente en plein milieu de votre weekend, souvent synonyme de courses à ne pas oublier et d’obligations à ne pas sacrifier. On trouve souvent sur ces stands, des anciens professeurs qui travaillent pour les organismes participants. Ils répondent facilement à vos questions et sont très accessibles. Le petit plus de cet événement, c’est la possibilité de parler avec des jeunes venus partager leurs témoignages. L’an dernier, nous avons rencontré des enfants âgés entre 8 à 18 ans, partis pour des destinations diverses, dans le cadre des formules diverses et variées. Leurs témoignages ont été extrêmement utiles pour mieux comprendre l’organisation de certains séjours et nous éclaircir sur certaines idées reçues.

Les 10 questions à poser au cours du salon des séjours linguistiques
Certaines questions doivent être impérativement posées aux organisateurs de séjours linguistiques — surtout si vous êtes sur le point de réserver un séjour pour votre enfant. Selon le type de séjour que vous ciblez, certaines questions vous seront plus pertinentes que d’autres. Mais l’essentiel est de ne pas avoir peur de poser les questions qui vous préoccupent. C’est vous le client potentiel, et vous avez droit à toutes les réponses !
- Si vous êtes intéressé par un séjour « immersion » dans une famille, demandez si votre enfant sera le seul enfant francophone. Certains programmes promettent une garantie que votre enfant ne se retrouvera pas avec d’autres Français, mais ce n’est pas toujours le cas.
- Si votre enfant part dans une famille d’accueil, vérifiez que la famille a des enfants. Être accueilli par une “famille” ne signifie pas forcément que votre enfant sera en compagnied’autres jeunes. Et si ce critère estimportantpour vous, il faut bien poser la question.
- Qu’est-ce qui est prévu si mon enfant doit se rendre chez le médecin pendant son séjour ? Tous les programmes proposent des assurances médicales, mais ils ne précisent pas comment s’organise un rendez-vous chez le médecin si ceci devient nécessaire.
- Comment les familles d’accueil sont-elles sélectionnées et sont-elles rémunérées ?
- Est-ce que votre prix de séjour intègre le coût du voyage aller-retour ?
- Y-a-t-il des tests de langues obligatoires avant la réservation du séjour ?
- Les cours de langues proposés s’adressent-ils uniquement àdes francophones ?
- Est-ce que j’ai la possibilité de contacter ma famille d’accueil avant mon départ ?
- Quelles sont lesconditions d’annulation ?
- Peut-on nous confirmer que la ville de résidence de la famille d’accueil correspond bien à la ville décrite et vendue dans la formule ?
Les séjours labellisés
Aujourd’hui, lorsqu’on effectue sur Internet une recherche sur les séjours linguistiques, on est très vite perdu, car l’offre de programmes est tout simplement colossale. Et bien,sachez qu’il existe des fédérations qui labellisent certainesagences de séjours linguistiques. Ceci permet, dans un premier temps, de faire le tri parmi l’offre pléthoriquedesprogrammes disponibles sur le Web. Au salon des séjours linguistiques du 16 février prochain à Paris, les 21 organismes présents sont tous labellisés. En effet, le salon est organisé par L’Office, l’une des deux fédérations qui donnent un label aux organismes de séjours linguistiques. Critère incontestable de sérieux quand on décide d’envoyer son adolescent à l’étranger, le label est une garantie de qualité et oblige les organismes à se soumettre à des contrôles et des audits annuels. Soyez donc rassuré – e lorsque vous visitez le salon, posez vos questions et recueillez autant d’informations que possible. Toutes les agences qui exposent au salon ont une garantie de qualité et vous proposent également d’avoir recours à un médiateur au cas où vous auriez un souci pendant le séjour de votre enfant.
Comment organiser votre visite du salon des séjours linguistiques ?
Pour bien organiser votre visite au salon des séjours linguistiques, je vous conseille de vous y rendre le matin, muni – e d’un sac pour y mettre les catalogues et autres brochures distribués gratuitement. Même si vous avez déjà passé des heures surInternet à consulter un nombre pléthorique de sites sur les séjours linguistiques, le fait de feuilleter de la documentation permet de vous faire une idée synthétique de l’offre disponible. Il est parfois même plus facile de trouver des informations plus précises dans les catalogues que sur leurs sites. N’oubliez pas de bloquer des plages horaires pour les conférences organisées sur le salon entre 10h30 et 17h. Le programme est consultable sur le site internet du salon. Parmi les sujets abordés : comment devenir Au Pair, les possibilités de financement, les pièges à éviter, ou les examens et les tests de langues. Ces conférences sont très utiles pour vous informer sur les sujets auxquels vous n’aviez pas encore pensé. Les thèmes évoqués l’an dernier nous ont permis de découvrir quelques nouvelles formules ainsi que des destinations que nous ne connaissions pas bien comme Le Canada et le programme Demi-Pair. Enfin, si vous souhaitez éviter la file d’attente pour entrer au salon, vous pouvez effectuer une réservation gratuitejusqu’à vendredi soir.

Vous avez raté le rendez-vous au salon !
Si vous n’avez pas eu la chance de visiter le salon des séjours linguistiques, rendez-vous sur mon site My Trip Abroad. Vous y trouverez les services que je vous propose pour bien choisir votre séjour linguistique ou rédiger en anglais une variété de supports professionnels comme votre CV ou une lettre de motivation. N’hésitez pas à utiliser la page contact pour poser une question ou bloquer un rendez-vous téléphonique gratuit.
Bonne chance dans vos recherches !
Conseils
Tenté(e) par l’idée de suivre des études supérieures au Royaume Uni ? Cependant, les démarches parfois compliquées et le processus d’inscription dans une université britannique sans une parfaite maîtrise de la langue de Shakespeare vous paraissent insurmontables. Ne perdez pas d’espoir ! En 2017, près de 11 000 ressortissants français se sont installés au Royaume-Uni pour faire leurs études supérieures, sans parler des 8 000 Français qui partent dans le cadre du programme Erasmus chaque année. L’inscription directe dans une université britannique est donc tout à fait possible, même si votre niveau d’anglais est proche de celui d’un débutant. Le processus est, somme toute, assez simple. Il suffit de vous y prendre à l’avance et d’avoir un bon dossier. Vous trouverez donc ici un résumé de mes conseils et de mes astuces pour suivre parfaitement cette procédure. Par ailleurs, je vous présenterai tous les avantages que présentent les études de l’autre côté de la Manche.Quels sont les avantages de faire ses études au Royaume-Uni ?

Quel budget prévoir pour faire ses études au Royaume-Uni ?

Quelle est la procédure d’inscription pour aller faire ses études au Royaume-Uni ?
Comme en France, il existe, au Royaume-Uni, l’équivalent d’un « Parcoursup » britannique: une plateforme en ligne qui permet d’indiquer ses choix et de créer un dossier d’inscription. En revanche, si le principe du site est similaire, la procédure est assez différente. Le site britannique s’appelle l’UCAS (University and college admission service). Au lieu de sélectionner des écoles comme sur Parcoursup, vous devez choisir les matières de votre choix. Vous pouvez poser jusqu’à cinq options de matières, ce qui est d’ailleurs conseillés. Vous ne devez surtout pas vous limiter à trois ou quatre voeux. Vous effectuez votre sélection en parcourant une liste d’intitulés de cours, tels que « International relations and geopolitics » ou « Criminal justice and society ». Selon le sujet choisi, il peut y avoir quelques écoles, voire une seule institution à proposer le cours recherché. Pas très clair ? Je vous avoue que ce n’est pas aisé de décortiquer le mécanisme. Je pense qu’il vaut mieux aller faire un tour sur le site pour vous faire une idée précise de son fonctionnement. Cependant, je pourrais certainement vous donner quelques conseils sur la procédure d’inscription, ce qui facilitera sans doute cette démarche par ailleurs assez fastidieuse.Quelques astuces pour remplir votre dossier sur le site de l’UCAS

Quel est le niveau d’anglais requis pour s’inscrire dans une université britannique ?
Les universités vous renseigneront sur le niveau d’anglais requis pour suivre leurs cours. La majorité des établissements exigeront des preuves de votre maîtrise de l’anglais ou vous demanderont de passer un examen certifié d’anglais si ce n’est pas votre langue maternelle. Pour cela, consultez le site Web de l’université ou de la faculté. Vous pouvez aussi prendre contact avec le bureau des admissions ou des étudiants internationaux pour vous familiarisez avec les tests de langue anglaise que les établissements ciblés pour votre cycle d’études reconnaissent. Le cas échéant, ils vous prodigueront également des conseils sur les tests de langue requis dans le cadre de votre demande de visa étudiant.A quel moment faut-il s’inscrire pour faire ses études au Royaume-Uni ?

Conseils
Nous sommes nombreux à passer des heures sur Internet pour dénicher le séjour linguistique de nos ados, ou même le nôtre. Avec la possibilité d’utiliser son Compte Personnel de Formation (CPF) pour financer un séjour linguistique à l’étranger, l’offre n’est plus réservée qu’aux jeunes et les formules de séjours se diversifient de plus en plus. Il faut aussi tenir compte du fait que les enfants partent de plus en plus jeunes en séjours de perfectionnement d’anglais. L’offre répond donc à un besoin de diversification des programmes. On peut alternativement effectuer un stage équestre le long d’une plage irlandaise, apprendre à maîtriser la planche à voile en séjournant dans une famille californienne ou soigner des espèces menacées en Afrique du Sud. Cependant, c’est devenu un véritable casse-tête que de faire le tri dans cette offre pléthorique, comme en témoigne Karine, maman de deux adolescents.Choisir son séjour linguistique : un véritable casse-tête

Pourquoi passer par un expert pour choisir son séjour linguistique ?

Peut-on changer son projet de séjour linguistique en cours de route ?

Faut-il se méfier des descriptifs des séjours linguistiques ?

Un rendez-vous gratuit pour cerner vos objectifs
Des questions sur ma démarche ou mes services ? Surfez sur mon site, envoyez-moi un message depuis la page contact du site ou appelez-moi au numéro suivant: 06 13 51 02 99. Je vous propose un rendez-vous téléphonique gratuit pour que vous puissiez m’exposer votre projet ou les objectifs que vous vous fixez pour votre séjour linguistique. Les rendez-vous peuvent ensuite s’effectuer à distance ou à votre domicile.Conseils
Le stage à l’étranger est, à coup sûr, l’Expérience avec un grand E qui vous permettra de booster votre anglais à travers une expérience professionnelle ou semi-professionnelle. De plus, je ne dirai jamais assez souvent à quel point le stage à l’étranger est une opportunité qui pourra ensuite être valorisée. Surtout si vous êtes amené à vous positionner sur le marché du travail ultérieurement. Non seulement le stage à l’étranger distinguera votre CV, mais il vous ouvrira aussi un grand nombre de portes pour entreprendre d’autres projets à l’étranger : un futur emploi, une opportunité à saisir pour faire du volontariat, voire un autre stage qui permettra de valider vos études. Mais avant même d’envisager le stage de vos rêves, sachez qu’il existe aujourd’hui deux types de stages pour partir à l’étranger : le stage en entreprise, souvent obligatoire dans le cadre d’un cursus d’études supérieures, rémunéré ou non… et le stage payant, obtenu par le biais d’un organisme de séjours linguistiques. Et je m’apprête à vous expliquer comment marche cette formule toute récente.Le stage à l’étranger payant : un investissement pour votre avenir

Le stage à l’étranger est un créneau restreint mais source d’expériences enrichissantes

Des expériences terrain lors d’un stage à l’étranger : États-Unis
Calvin-Thomas est un organisme spécialisé sur les États-Unis qui propose depuis six ans, des stages dans des associations à but non lucratif. Chaque stagiaire est donc considéré comme bénévole et peut effectuer un stage où la « hands on expérience » – l’expérience sur le terrain – est une évidence. Il ne s’agit pas seulement d’un stage d’observation, mais aussi d’une expérience où le stagiaire est investi de véritables responsabilités, de tâches à réaliser et de réels échanges humains à entretenir. Ce n’est pas pour rien que ce programme s’intitule « Experiment », un mot qui, en anglais, allie les notions d’expérience et en même temps l’idée d’un « essai ». Dans un laboratoire anglo-saxon, on effectuera des « experiments », c’est à dire que des essais et des expériences seront réalisés dans le but d’obtenir un résultat et surtout de tirer des leçons. Les stages proposés dans le cadre du programme « Experiment » sont organisés en ce sens. Pendant quatre semaines, le stagiaire travaille la journée pour une moyenne journalière de huit heures. L’hébergement est assuré dans une famille d’accueil qui réside à proximité du lieu du stage et le repas du soir est pris en famille. Les organismes locaux proposant des stages sont variés. Lorsqu’on s’inscrit pour un stage à l’étranger auprès de Calvin-Thomas, on tient compte des désirs, des affinités et des expériences précédentes des candidats. En partenariat avec des organismes aux Etats-Unis, Calvin-Thomas se charge de trouver un stage en adéquation avec les préférences des postulants. Ainsi il est possible de travailler en contact avec les animaux, dans un environnement culturel, dans une réserve naturelle, dans une station de radio ou avec des personnes à mobilité réduite.« Mon stage à l’étranger a changé ma vie »

Combiner cours et stage à l’étranger pour progresser aussi bien à l’oral qu’à l’écrit
Également spécialisé dans les séjours linguistiques aux États-Unis, l’ISPA, propose un programme qui combine des cours d’anglais dans une école internationale avec un stage d’observation en entreprise. Pauline, 25 ans, est partie avec l’ISPA à San Francisco où elle a pu faire un stage dans une société de production audiovisuelle pendant trois mois. Son cas est assez unique, car Pauline a effectué elle-même sa recherche de stage. « L’école où je suivais les cours m’a proposé plusieurs stages en entreprise mais ils ne correspondaient pas à mon objectif principal. J’étais très persévérante et j’ai donc pu trouver le stage moi-même. Ceci étant dit, j’étais également prête à accepter une proposition de l’école si mes recherches s’étaient avérées négatives. » Pauline, comme Laure, avait déjà un certain niveau d’anglais avant de partir. Mais elle précise qu’elle a surtout progressé grâce aux cours qu’elle a pu prendre à l’école, sans lesquels elle n’aurait pas été assez préparée pour son stage. « Lors de mon stage j’ai dû sans cesse alterner entre le français et l’anglais, car j’ai travaillé dans une société française installée à San Francisco. Cet exercice était très difficile au début, mais il m’a forcé à progresser. Mon stage m’a permis de faire du développement commercial, de réaliser et effectuer des présentations, d’organiser des tournages de vidéos et encore d’autres taches complexes. C’était beaucoup plus qu’un stage d’observation ! » Contrairement à Laure, Pauline était hébergée dans une résidence pour étudiants internationaux. « J’ai vécu tout près de mon école. J’ai partagé une chambre avec une autre fille étrangère et j’ai pu rencontrer beaucoup de personnes venant des pays différents. En même temps j’ai pu garder une certaine indépendance grâce à l’hébergement en résidence. » Une formule qui correspond bien à certaines personnes ayant déjà vécu une expérience à l’étranger. Le fait de combiner des cours et un stage nécessite une certaine autonomie et confiance en soi, mais elle est aussi tout à fait accessible aux débutants.De quel budget faut-il disposer pour votre stage à l’étranger ?
Selon la durée de votre stage à l’étranger et la formule de stage choisie, la fourchette de prix peut beaucoup varier. Comptez un minimum de 3 000 € sans les frais de voyage pour un stage de quatre semaines avec hébergement en famille d’accueil, soit un budget d’environ 750 euros par semaine. En revanche pour une formule de stage avec cours et l’hébergement en résidence, il faut pratiquement doubler ce prix. Les cours en école internationale ainsi que le logement ont un certain coût. Si vous partez pour une longue période, le coût hebdomadaire sera dégressif. Un stage de six mois par exemple, s’élèvera à environ 13 000 € avec l’hébergement et les assurances comprises. Ce qui revient au final à un coût d’environ 2 000 € par mois, soit 500 € par semaine. Quoi qu’il en soit, le prix à payer pour un stage à l’étranger est un investissement à long terme.Quels sont les autres destinations possibles pour un stage à l’étranger ?
